« Désormais, les négociations ne se dérouleront que sous le feu » : Netanyahou ordonne la reprise des actions militaires à Gaza

Reprise des actions militaires à Gaza

Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a annoncé mardi la reprise des actions militaires sur la bande de Gaza. Dans une allocution télévisée, il a précisé que les frappes aériennes menées par l'armée israélienne ne sont que le début d'une nouvelle escalade.

Cette décision fait suite à des frappes sans précédent, causant des centaines de morts selon les autorités palestiniennes. Netanyahou a indiqué que ces actions étaient nécessaires après une période d'inaction militaire, espérant un changement de cap de la part du Hamas.

Les frappes israéliennes et leurs conséquences

Au cours des dernières 24 heures, Israël a intensifié ses frappes, soulignant que le Hamas avait déjà ressenti la force de ces attaques. Le Premier ministre a affirmé que les négociations futures se dérouleraient uniquement sous pression militaire, considérée comme indispensable pour le retour des otages.

Actuellement, sur les 251 personnes enlevées lors de l'attaque du 7 octobre, 58 restent retenues à Gaza, dont 34 sont déclarées mortes par l'armée israélienne. Cette situation crée une tension croissante entre les deux camps, chacun accusant l'autre de violer les trêves.

Déclarations des responsables israéliens

Gideon Saar, le chef de la diplomatie israélienne, a affirmé que les frappes étaient coordonnées avec les États-Unis, précisant que le Hamas avait choisi la guerre en refusant de libérer les otages. Il a également déclaré que l'opération militaire se poursuivrait dans les jours à venir.

Cette escalade des violences soulève des craintes d'une guerre à grande échelle dans la région. Selon le ministère de la Santé du Hamas, au moins 413 Palestiniens ont été tués lors des frappes, la majorité étant des enfants et des femmes.

Réactions internes en Israël

En Israël, le Forum des familles d'otages a critiqué Netanyahou, l'accusant de sacrifier les captifs. Un ancien otage, Yaïr Horn, a déclaré que la pression militaire ne ramènerait pas les captifs, se basant sur son expérience personnelle.

Les tensions internes et les accusations de mauvaise gestion de la situation par le gouvernement israélien continuent d'alimenter le débat public. Les familles des otages demandent des solutions plus efficaces pour assurer leur retour.

Conclusion

La situation à Gaza reste très tendue, avec des frappes israéliennes qui ne semblent pas prêtes à diminuer. Le Premier ministre Netanyahou a clairement indiqué que la militaire serait la seule voie pour avancer. Les conséquences de cette escalade sont encore incertaines, mais les appels à la paix se font de plus en plus pressants.