
La défense civile de la bande de Gaza a rapporté mercredi la mort de 22 personnes suite à des bombardements israéliens. Ces frappes sont présentées par Israël comme une réponse aux attaques du Hamas contre ses soldats, en violation d'une trêve.
Parmi les victimes, 12 personnes ont été tuées à Gaza-ville, y compris un couple et leurs trois enfants. De plus, 10 autres morts ont été signalés dans la région de Khan Younès, dont deux mineurs. Ces informations proviennent de la défense civile, qui opère sous l'autorité du Hamas.
L'armée israélienne a accusé plusieurs terroristes d'avoir ouvert le feu mercredi vers la zone où ses soldats opèrent à Khan Younès. Bien que ces tirs n'aient pas causé de blessés, ils sont considérés comme une violation de l'accord de cessez-le-feu.
En réaction, l'armée israélienne a lancé des frappes sur des cibles du Hamas dans toute la bande de Gaza. Cette escalade des tensions souligne la fragilité de la situation actuelle.
Un cessez-le-feu est en vigueur à Gaza depuis le 10 octobre, basé sur un accord négocié par les États-Unis. Ce cessez-le-feu a permis le retour des derniers otages vivants et de plusieurs corps d'otages morts.
En échange, plusieurs centaines de prisonniers palestiniens en Israël ont été libérés. Cependant, la mise en œuvre de la deuxième phase du plan du président américain n'a pas encore été approuvée.
La guerre a été déclenchée par l'attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, causant la mort de 1 221 personnes. En réponse, les représailles israéliennes à Gaza ont entraîné plus de 69 500 morts, selon le ministère de la Santé de Gaza.
Ces chiffres, jugés fiables par l'ONU, soulignent l'ampleur tragique du conflit et les conséquences dévastatrices sur la population civile.
La situation à Gaza reste critique, avec un cessez-le-feu fragile et des tensions persistantes entre Israël et le Hamas. Les récents événements rappellent la complexité et la gravité de ce conflit, affectant des milliers de vies innocentes.