Gaza : Une Situation Humanitaire Toujours « catastrophique », Selon Dix Pays, Dont La France

Situation humanitaire à Gaza

La situation humanitaire à Gaza est qualifiée de « catastrophique » malgré un cessez-le-feu précaire en vigueur depuis octobre. Dix pays, dont la France et le Royaume-Uni, ont exprimé leur préoccupation. En effet, « 1,3 million de personnes ont encore besoin d’une aide urgente pour se loger », selon un communiqué commun des chefs de la diplomatie de plusieurs pays.

Les autorités israéliennes sont appelées à « garantir un accès sans entrave à l’aide humanitaire ». Actuellement, « plus de la moitié des établissements de santé ne fonctionnent que partiellement », ce qui complique davantage la situation des habitants de Gaza.

Restrictions imposées aux ONG

Ce mardi, Israël a annoncé que les ONG travaillant à Gaza doivent transmettre la liste de leurs employés palestiniens. Celles qui ne le feront pas d’ici mercredi ne pourront plus travailler dans la région en 2026. Cette décision suscite des inquiétudes parmi les ONG internationales, qui craignent d’être empêchées d’intervenir.

Des procédures nouvelles ont été mises en place, et certaines organisations redoutent d'être affectées. Selon Israël, seulement 15 % des ONG sont concernées par ces restrictions, mais cela soulève des questions sur la légitimité de ces actions.

Accusations contre Médecins Sans Frontières

Le ministère israélien a accusé Médecins Sans Frontières (MSF) d’employer des personnes ayant des liens avec des organisations terroristes. Un membre du Jihad islamique palestinien aurait été identifié comme employé de l'ONG. En septembre, un autre employé de MSF a été lié à des activités du Hamas.

Contactée, MSF a nié ces accusations, affirmant qu'elle « n’emploierait jamais sciemment des personnes engagées dans des activités militaires ». L’ONG a également souligné son intention de poursuivre le dialogue avec les autorités israéliennes.

Réponse du gouvernement israélien

Le ministère israélien a indiqué que les actes de délégitimation d’Israël et la négation de la Shoah pourraient justifier le retrait de licences des ONG. Selon le ministère, 99 % de l’aide humanitaire ne sera pas affectée par ces nouvelles mesures, assurant que la grande majorité des ONG enregistrées continueront à opérer à Gaza.

En fin de compte, la situation humanitaire reste précaire, et les tensions entre les ONG et les autorités israéliennes continuent d’augmenter, rendant l'accès à l'aide encore plus difficile pour ceux qui en ont le plus besoin.

Conclusion

En conclusion, la situation à Gaza demeure critique malgré les efforts pour établir un cessez-le-feu. Les restrictions imposées aux ONG et les accusations portées contre des organisations comme MSF compliquent encore plus l'accès à l'aide humanitaire. Il est essentiel que la communauté internationale continue de surveiller la situation et d'exiger des actions concrètes pour améliorer les conditions de vie des habitants de Gaza.