Hamas a déclaré que les discussions concernant un cessez-le-feu à Gaza sont conditionnées à la libération de prisonniers palestiniens. Cette position a été annoncée alors qu'Israël a reporté la libération de plus de 600 Palestiniens en échange de plusieurs otages. Les tensions persistent alors que la première phase de l'accord de cessez-le-feu touche à sa fin.
Hamas a précisé que le dialogue avec Israël dépend de la libération des prisonniers, conformément aux accords précédents. Un responsable de Hamas a averti que la décision d'Israël met en péril l'ensemble de l'accord, appelant les médiateurs, notamment les États-Unis, à exercer des pressions sur Israël.
Le secrétaire général de l'ONU, António Guterres, a également exprimé des préoccupations concernant la fragilité du cessez-le-feu, soulignant l'importance d'éviter une reprise des hostilités. Il a insisté sur la nécessité d'une libération digne de tous les otages restants.
Israël a annoncé qu'il suspendait la libération de 620 prisonniers palestiniens, alors que des otages étaient déjà libérés. Ce report a suscité la colère en Israël, notamment après le retour des corps de quatre otages, dont une mère et ses deux fils. Les autorités israéliennes ont signalé des incohérences concernant les corps restitués.
Les prisonniers palestiniens étaient déjà en route pour leur libération lorsque l'ordre de suspension a été donné. Le bureau du Premier ministre a justifié cette décision par des violations répétées de la part de Hamas, notamment des cérémonies de remise jugées humiliantes.
La décision d'Israël a été critiquée par Hamas, qui l'a qualifiée de violation flagrante de l'accord. Les médiateurs, y compris les États-Unis et le Qatar, ont été informés que les discussions sur une prolongation du cessez-le-feu ne pourraient pas avoir lieu tant que les prisonniers ne seraient pas libérés.
Le gouvernement américain a soutenu le report de la libération, le qualifiant de réponse appropriée aux traitements inhumains des otages par Hamas. Toutefois, des envoyés spéciaux ont prévu de se rendre dans la région pour tenter de prolonger la première phase de l'accord.
La situation à Gaza est désastreuse, avec un nombre de morts atteignant plus de 48 000 depuis le début des hostilités. La population a été déplacée à plusieurs reprises, et les infrastructures essentielles, telles que la santé et l'eau, sont gravement endommagées.
Le cessez-le-feu a permis à des centaines de milliers de Palestiniens de retourner chez eux, mais les besoins humanitaires demeurent critiques. La deuxième phase de l'accord devrait voir la libération des derniers otages et un retrait complet des forces israéliennes.
Les négociations autour du cessez-le-feu à Gaza sont dans une impasse, avec des conditions strictes posées par Hamas concernant la libération des prisonniers. Les tensions entre les parties restent élevées, et l'avenir de cet accord est incertain. La communauté internationale suit de près cette situation préoccupante.