Le 9 août 2025, des milliers de personnes se sont rassemblées à Tel Aviv pour manifester contre la guerre en cours à Gaza. Cette manifestation a été organisée par les familles des otages israéliens retenus captifs depuis octobre 2023. Les participants ont exprimé leur désir urgent de mettre fin aux hostilités.
Les manifestants ont brandi des pancartes et des photos des otages, appelant le gouvernement à agir pour leur libération. Les journalistes de l’AFP ont estimé le nombre de participants à des dizaines de milliers, tandis que le Forum des familles des otages a revendiqué jusqu'à 100 000 personnes présentes.
Les manifestants ont critiqué le cabinet de guerre de Benyamin Netanyahou, qualifié de « cabinet de mort ». Shahar Mor Zahiro, un proche d’un otage tué, a averti que si des otages étaient tués lors d'une invasion, ils poursuivraient le gouvernement sur les places publiques et pendant les campagnes électorales.
Cette tension met en lumière les préoccupations des familles d'otages, qui craignent pour la vie de leurs proches. Le Hamas, qui retient encore 49 otages, a menacé que la décision israélienne d'occuper Gaza entraînerait leur « sacrifice ».
Malgré les critiques, l’armée israélienne se prépare à prendre le contrôle de Gaza, avec l’objectif de « vaincre » le Hamas. Le plan vise à démilitariser la région et à établir un contrôle israélien avant d'instaurer une administration civile qui ne serait ni le Hamas ni l’Autorité palestinienne.
Benyamin Netanyahou a affirmé qu'ils n'occuperaient pas Gaza, mais qu'ils souhaitaient libérer le territoire du Hamas. Cette déclaration a suscité des réactions mitigées tant sur le plan national qu'international.
Le plan d'Israël a été largement critiqué, même par des alliés traditionnels comme l’Allemagne et la France. De nombreux pays, y compris des nations musulmanes, ont exprimé leur réprobation. Le Conseil de sécurité de l’ONU doit se réunir en urgence pour discuter de la situation.
Le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a dénoncé ce qu'il considère comme un nouveau crime israélien. Il a appelé à des mesures immédiates pour mettre fin à cette escalade.
Actuellement, l’armée israélienne contrôle environ 75 % de la bande de Gaza, agissant principalement depuis des positions le long de la frontière. Cette occupation rappelle l’histoire, Israël ayant déjà occupé Gaza en 1967 avant de se retirer en 2005.
Les tensions continuent de monter, avec des interpellations par la police israélienne et des avertissements du secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, concernant une escalade dangereuse qui pourrait aggraver la situation humanitaire.
La situation à Gaza et les manifestations à Tel Aviv illustrent un moment critique dans le conflit israélo-palestinien. Les familles des otages et les militants pour la paix continuent de demander des solutions immédiates. Les décisions prises dans les jours à venir auront des conséquences profondes pour la région.