Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu défend les plans d'Israël concernant Gaza, malgré une forte critique au Conseil de sécurité de l'ONU. Lors d'une conférence de presse, il a affirmé que ces mesures étaient la "meilleure façon" de mettre fin à la guerre. Il a déclaré que l'offensive prévue se déroulerait "assez rapidement" et libérerait Gaza de Hamas.
Netanyahu a également insisté sur le fait que les otages israéliens détenus à Gaza étaient "les seuls à être délibérément affamés", tout en niant que les Gazaouis souffraient de la famine. Cependant, d'autres membres du Conseil de sécurité ont exprimé leur inquiétude quant à cette situation.
Lors d'une réunion d'urgence, plusieurs pays, dont le Royaume-Uni et la France, ont averti qu'Israël risquait de violer le droit humanitaire international. Ils ont appelé à l'annulation de ces plans, soulignant qu'ils ne feraient rien pour assurer le retour des otages et mettraient en danger leur vie.
Des représentants de la Chine et de la Russie ont également exprimé leur préoccupation. La Chine a qualifié de "punition collective" les actions contre les habitants de Gaza, tandis que la Russie a mis en garde contre une "intensification imprudente des hostilités".
Les États-Unis ont défendu Israël, avec l'ambassadrice Dorothy Shea affirmant que le pays travaillait sans relâche pour libérer les otages. Elle a accusé d'autres membres du Conseil de sécurité de profiter de la réunion pour accuser Israël de génocide, une allégation qu'elle a qualifiée de "manifestement fausse".
En parallèle, des milliers de manifestants se sont rassemblés en Israël pour s'opposer aux plans du gouvernement, craignant pour la vie des otages. Netanyahu a déclaré que les Forces de défense israéliennes (IDF) avaient reçu l'ordre de démanteler les derniers bastions de Hamas à Gaza.
Netanyahu a également présenté un plan en trois étapes pour augmenter l'aide à Gaza, incluant des corridors de sécurité pour la distribution humanitaire. Il a mentionné des points de distribution gérés par la controversée Fondation humanitaire de Gaza, soutenue par les États-Unis et Israël. Ce plan vise à améliorer la situation humanitaire dans la région.
Malgré ces initiatives, la crise alimentaire à Gaza est alarmante, avec des rapports indiquant que 1,373 Palestiniens ont été tués en cherchant de la nourriture depuis fin mai. Les agences humanitaires décrivent la situation comme une famine manifeste.
Les tensions autour des plans israéliens pour Gaza continuent d'être un sujet de préoccupation internationale. Les critiques s'intensifient tandis que la situation humanitaire se détériore. L'avenir de Gaza et des otages reste incertain, et les appels à la paix se multiplient face à cette crise profonde.