Près de 100 personnes tuées dans l'attaque israélienne au nord de Gaza, selon la Défense civile dirigée par le Hamas.
Attaque israélienne à Gaza : un bilan tragique
Près de 100 personnes, y compris des enfants, ont été tuées lors d'une vaste attaque israélienne menée tôt vendredi dans le nord de Gaza, selon les autorités civiles dirigées par le Hamas et des résidents. Cette offensive a été marquée par des frappes aériennes, des bombardements maritimes et des opérations au sol.
Les forces de défense civile ont rapporté que neuf maisons et des tentes abritant des civils avaient été bombardées pendant la nuit. De nombreux appels ont été reçus de personnes piégées sous les décombres. Les témoins ont également signalé des bombardements de fumée, des tirs d'artillerie et la présence de chars dans la région de Beit Lahia.
Récits de survivants
Basheer al-Ghandour, qui a fui Beit Lahia pour Jabalia, a décrit l'horreur de la situation. "Les gens dormaient quand soudain un bombardement intense a frappé," a-t-il déclaré. Son frère a perdu sa maison, avec 25 personnes à l'intérieur. Il a rapporté que cinq personnes, y compris des membres de sa famille, ont été tuées.
Un autre survivant, Yousif Salem, a échappé à la mort avec ses trois enfants. Il a expliqué que "une frappe aérienne a touché la maison de nos voisins - aucun d’eux n’a survécu." Alors qu'ils étaient piégés, des obus d'artillerie ont commencé à tomber près de leur maison. Ils ont réussi à fuir juste avant que les chars israéliens n'encerclent la zone.
Les opérations militaires israéliennes
Les Forces de défense israéliennes (IDF) ont déclaré avoir frappé plus de 150 cibles terroristes à Gaza au cours des dernières 24 heures. Ces cibles comprenaient des postes de missiles anti-chars et des structures militaires. L'IDF a également affirmé avoir éliminé plusieurs membres de groupes armés qui planifiaient des attaques contre leurs troupes.
La situation dans le sud de Gaza a également été critique, avec des opérations visant à démanteler les infrastructures du Hamas. Bien que les frappes de vendredi aient été puissantes, elles ne semblent pas encore représenter l'offensive militaire majeure promise par Israël.
Contexte humanitaire et politique
Le gouvernement israélien a promis d'intensifier ses opérations à Gaza et de réoccuper la région indéfiniment si le Hamas ne consentait pas à un cessez-le-feu temporaire. Cela survient après qu'un cessez-le-feu précédent ait été rompu en mars, entraînant une escalade des violences.
La situation humanitaire est alarmante, avec des rapports indiquant que la population de Gaza, estimée à 2,1 millions de personnes, est à risque critique de famine. Les organisations d'aide et les résidents affirment que les gens souffrent de la faim, malgré les dénégations du gouvernement israélien.
Réactions internationales
La détérioration de la situation à Gaza a suscité des inquiétudes au niveau international. Le président américain, Donald Trump, a reconnu que de nombreuses personnes souffraient de la faim et a appelé à une aide pour les Palestiniens. Le secrétaire d'État américain a également exprimé son inquiétude face à la situation humanitaire.
Les discussions pour un cessez-le-feu se poursuivent, mais sans signe de percée. Les médiateurs arabes ont demandé plus de temps pour permettre aux négociations de progresser, alors que la situation reste tendue.
Conclusion
Les événements récents à Gaza soulignent une escalade tragique du conflit, avec des conséquences dévastatrices pour la population civile. Les récits des survivants révèlent l'ampleur de la souffrance, tandis que la communauté internationale continue de surveiller la situation avec une inquiétude croissante.
