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Je fais partie de la génération sandwich : coincée entre le rôle de nouvelle maman et celui de la personne qui s'occupe de ma mère

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Introduction

Je fais partie de la génération sandwich — coincée entre le rôle de nouvelle maman et celui de la soigneuse de ma mère. Beverley Ann D’Cruz a récemment commencé sa vie de maman lorsqu'elle a appris que sa mère avait subi un AVC. Cette nouvelle a nécessité un réajustement de ses attentes, tant pour sa mère que pour elle-même.

Un appel dévastateur

Le coup de téléphone est arrivé vers 3 heures du matin. "Ta mère a eu un AVC," a déclaré mon cousin en Inde. Je me suis effondrée au sol, le cœur lourd. Moins de 24 heures plus tôt, j'avais discuté avec elle en visioconférence. Elle chantait des chansons pour son petit-fils, notre rituel quotidien.

La pensée de devoir retourner à un enterrement me hantait. Une semaine plus tard, je me suis envolée seule pour Mumbai. Le vol de 17 heures a été un véritable défi, jonglant entre le tirage de mon lait et ma culpabilité d'abandonner mon fils. Mais ma mère avait besoin de moi, comme elle l'avait toujours fait.

Une réalité accablante

À mon arrivée, ma mère était branchée à des machines en unité de soins intensifs. Pendant qu'elle apprenait à avaler et à dire son nom, mon père luttait contre un cancer du poumon à un stade avancé. Je faisais face à la possibilité de perdre mes deux parents en même temps, une épreuve dévastatrice.

La culpabilité et l'impuissance que j'ai ressenties en voyant mes parents souffrir étaient accablantes. Je ressentais une profonde tristesse pour le temps perdu, un sentiment familier pour beaucoup d'immigrants, et la peur de ne pas être à temps pour leurs derniers adieux.

Des espoirs brisés

Le plan était de faire venir mes parents au Canada en décembre, une fois leurs papiers approuvés. Je rêvais de recréer mon enfance idyllique, mais après l'AVC de ma mère, la réalité s'est assombrie. Mon père est décédé six mois plus tard, laissant ma sœur et moi face à un choix difficile.

Le 18 juillet 2024, ma mère est arrivée chez moi à Brampton. Bien qu'elle ait d'abord été presque non verbale, elle a commencé à retrouver certaines compétences. J'étais convaincue qu'avec un peu d'amour, elle redeviendrait la personne joyeuse qu'elle était autrefois.

Les défis du caregiving

Malheureusement, ma mère a refusé la physiothérapie. Chaque suggestion de sortir pour une promenade était accueillie par un geste de la main désinvolte. J'ai ressenti une pression énorme, jonglant entre mon travail à temps plein et mes responsabilités de soins.

Lorsque ma mère a cassé sa jambe, la situation est devenue encore plus difficile. J'ai dû abandonner mes rêves de moments joyeux avec elle. À la place, je me suis retrouvée à jongler entre deux tailles de couches et des soins quotidiens. La colère a remplacé la sympathie que j'avais initialement pour ma mère.

Un chemin vers l'acceptation

Un vendredi, après cinq jours sans douche, j'ai compris que j'avais besoin d'aide. J'ai commencé à consulter un thérapeute et à réévaluer mes attentes. J'ai cessé d'imposer mes désirs à ma mère et j'ai commencé à accepter ses choix.

J'ai engagé une aide personnelle trois fois par semaine, ce qui a apporté une tranquillité d'esprit précieuse. Cela m'a permis de me concentrer sur ma propre famille. J'ai réalisé que demander de l'aide n'était pas un échec, mais une étape vers le bien-être pour nous tous.

Conclusion

Il n'y a aucune obligation d'aimer le caregiving. Je voulais simplement donner comme si je tenais à elle. Je souhaite que ma mère profite de ses années dorées, tout en étant fière de moi en tant que fille. Je sais que je fais de mon mieux, peu importe la difficulté de la situation.

Publié le : 7 septembre 2025
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