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« Une Tape De père De Famille » : François Bayrou Assume Son Geste Après Sa Gifle à Un Enfant En 2002

Publié le : 14 mai 2025

Incident de Strasbourg en 2002

François Bayrou n'a pas modifié sa position concernant la gifle donnée à un jeune Strasbourgeois en 2002. Cet incident, qui a été largement médiatisé durant la campagne présidentielle, reste gravé dans les mémoires. À l'époque, Bayrou, candidat de l'UDF, a giflé un garçon qui tentait de voler son portefeuille.

Ce geste s'est produit dans le quartier difficile de la Meinau à Strasbourg. Alors qu'une annexe de la mairie venait d'être caillassée, Bayrou a décidé de rencontrer une vingtaine de jeunes pour discuter. Lors de cette rencontre, il a giflé un enfant de 11 ans en lui disant : « Tu ne me fais pas les poches ».

Réactions et justifications

Plus tard, François Bayrou a justifié son geste en affirmant qu'il s'agissait d'une réaction d'un « père de famille » et que cela n'avait pas de gravité. Il a exprimé que son intention n'était pas de blesser l'enfant, mais de corriger son comportement. Ce moment a été capturé par les caméras de France Télévision, témoignant ainsi de l'impact médiatique de l'incident.

Lors d'une audition à l'Assemblée nationale, le Premier ministre a été confronté par le député Paul Vannier sur cet incident. Vannier a mentionné une « conception éducative de la gifle » que Bayrou semble encore défendre aujourd'hui. La réponse de Bayrou a été directe : « Ce que vous dîtes, c’est n’importe quoi ».

Contexte de l'incident

François Bayrou a expliqué que la mairie de Strasbourg avait été « lapidée » par un groupe de militants islamistes en raison de l'interdiction du voile à l'école, prise quelques années auparavant. Cette situation tendue a conduit Bayrou à intervenir face à un groupe de jeunes qui proféraient des propos sexistes envers la maire de Strasbourg.

Il a déclaré : « Quand je suis là, on ne parle pas comme ça à une femme ». Cette intervention a été suivie d'un moment de tension, ce qui a conduit à son geste envers le jeune garçon. Bayrou a insisté sur le fait que son acte n'était pas violent, mais plutôt une simple tape.

Débat sur la violence éducative

Lors de l'audition, Bayrou a tenté de clarifier sa position sur la violence éducative. Il a affirmé que ce geste était acceptable dans certaines circonstances et que beaucoup de parents pourraient admettre avoir réagi de manière similaire. Pour lui, il ne s'agissait pas de violence, mais d'un geste éducatif.

Paul Vannier a réagi en soulignant l'importance de cette distinction entre tapes éducatives et claques violentes. Cela a mené à un échange tendu entre les deux hommes, illustrant les divergences d'opinion sur la question de la violence à l'égard des enfants.

Conclusion

En somme, l'incident de Strasbourg reste un sujet de débat intense. François Bayrou défend son geste comme une réaction éducative, tandis que d'autres soulignent les implications de la violence envers les enfants. Ce débat soulève des questions importantes sur la manière dont la société perçoit et justifie de telles actions.

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