Les reconnaissances vétérinaires à la plaza de toros de Valence sont souvent perçues comme conflictuelles. Cette situation découle d'un manque de critères clairs et d'une absence de connaissance approfondie. Les éleveurs se retrouvent dans une position délicate, constamment sous le feu des soupçons sans savoir à quoi s'attendre.
La feria de 2025 a particulièrement déstabilisé les éleveurs, malgré leur prudence habituelle. Borja Domecq a exprimé son mécontentement après que sa corrida ait été dévastée. Il a déclaré : « Ce qui s'est passé n'a ni sens ni fondement objectif. Plusieurs des meilleurs toros que j'avais amenés ont été écartés. »
Domecq avait amené 11 toros, mais seulement quatre ont passé le reconnaissance. De plus, certains toros, comme le troisième, semblaient anovillés. Pour compenser, des toros de El Parralejo ont été ajoutés. Il est important de rappeler que l'avis des vétérinaires n'est pas contraignant, et c'est la présidence du spectacle qui a le dernier mot.
Le dernier toro de la corrida, un sobrero, a attiré l'attention par sa beauté et sa présentation. Cependant, il a été rejeté, ce qui a suscité des interrogations. Domecq a exprimé son désarroi : « Pourquoi était-il en tant que sobrero ? » Cela soulève des questions sur le choix des toros et la qualité de la corrida.
Les toros de La Quinta ont également connu des hauts et des bas, mais six ont été approuvés pour le 19 mars. Álvaro Martínez Conradi a déclaré : « Vu ce qui s'est passé, c'est un succès. » Cependant, un toro, le numéro 40, a été écarté malgré sa morphologie exemplaire, ce qui a déçu l'équipe.
Conradi a ajouté : « Si quelque chose arrive à l'un des approuvés, nous pourrons le récupérer. Pour l'instant, nous ne voulons pas de polémiques. » Cela souligne la nécessité d'une réévaluation des critères de sélection des toros et de la formation des vétérinaires.
Il serait bénéfique de soumettre les vétérinaires et les autorités à une formation intensive sur l'histoire du "toro de Valence" depuis les années 80. Cela permettrait de constater son évolution et d'améliorer les critères de sélection actuels. La situation actuelle dans les corrales de la plaza est jugée ridicule par beaucoup.
La manque de critères et la tendance à privilégier les toros moins esthétiques doivent être abordés pour garantir la qualité des corridas futures. Une approche plus rigoureuse et informée pourrait transformer cette tradition en une expérience plus enrichissante pour tous.
En somme, les défis rencontrés lors des reconnaissances vétérinaires à Valence soulignent l'importance d'une évaluation juste et informée des toros. Les éleveurs méritent une reconnaissance basée sur des critères solides. L'avenir des corridas dépendra de la capacité à établir des normes claires et à respecter la tradition tout en favorisant l'excellence.