BUENODIA

« Webmasters », « standardistes » et « gestionnaire de location » : un réseau de proxénétisme démantelé avec sept personnes de nationalité chinoise impliquées

Publié le : 12 juin 2025

Introduction

Un réseau de proxénétisme bien organisé a été démantelé, révélant une affaire complexe de traite des êtres humains. Les autorités ont agi rapidement après un signalement, mettant au jour des activités illégales orchestrées par un groupe de personnes de nationalité chinoise.

Début de l'enquête

Tout a commencé à l'automne 2023, lorsqu'un propriétaire d'appartements à Châteauroux a suspecté l'utilisation de ses biens par des proxénètes. Il a alors contacté les autorités, déclenchant une enquête qui a rapidement été confiée aux gendarmes du groupe interministériel de recherches (GIR) d'Orléans.

Les enquêteurs ont découvert des annonces sur le site sexemodel.com, proposant des relations tarifées avec des femmes chinoises. Certaines de ces activités se déroulaient dans les appartements du propriétaire, ce qui a permis de remonter la piste d'un réseau criminel bien plus vaste.

Un réseau criminel étendu

Au fur et à mesure des investigations, les gendarmes ont réalisé que le réseau s'étendait à plusieurs villes, dont Laval, Vierzon et Nancy. Des annonces similaires étaient publiées, indiquant une organisation structurée et itinérante, semblable à un « sexe tour ».

Le 2 avril 2024, l'affaire a été transférée à la juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Paris, avec l'assistance de l'Office central pour la répression de la traite des êtres humains (OCRTEH).

Les arrestations

Le 3 juin 2025, cinq femmes et trois hommes ont été interpellés dans le cadre de cette enquête. Parmi eux, quatre webmasters ont été arrêtés à Pantin et des standardistes dans plusieurs villes. Un gestionnaire de location a également été appréhendé à Nice.

Les perquisitions ont révélé des éléments compromettants : une vingtaine de téléphones, des préservatifs, près de 7 000 euros en liquide et des bordereaux d'envoi d'argent vers la Chine.

Les victimes et les mises en examen

Malgré la présence de victimes dans les appartements perquisitionnés, aucune d'entre elles n'a déposé plainte. Quatre femmes chinoises ont été entendues, mais elles ont refusé les mesures de protection proposées. Cela souligne la complexité de la situation des victimes dans ce type d'affaire.

À l'issue des gardes à vue, sept des suspects ont été mis en examen pour des infractions graves, notamment le proxénétisme en bande organisée et le blanchiment aggravé. Certains ont été placés en détention, tandis que d'autres ont été placés sous contrôle judiciaire.

Conclusion

Cette affaire met en lumière l'ampleur du proxénétisme et les défis que représente la protection des victimes. Les autorités continuent de travailler pour démanteler ces réseaux et protéger ceux qui en souffrent. La lutte contre la traite des êtres humains demeure une priorité pour garantir la sécurité de tous.

gestionnaire - « Webmasters », « standardistes » et « gestionnaire de location » : un réseau de proxénétisme démantelé avec sept personnes de nationalité chinoise impliquées