Onze personnes détournées des États-Unis et détenues au Ghana ont intenté un procès contre le gouvernement ghanéen. Leur avocat, Oliver-Barker Vormawor, affirme que leur détention est illégale, car ils n'ont enfreint aucune loi ghanéenne. Ce cas soulève des questions importantes sur les droits des détournés et les procédures de déportation.
Le gouvernement ghanéen a été critiqué pour avoir accepté des déportés sans ratification parlementaire. Les députés de l'opposition exigent la suspension immédiate de cet accord. Ils soutiennent que la loi ghanéenne exige une validation parlementaire pour de telles décisions.
La semaine dernière, le président John Mahama a annoncé l'arrivée de 14 déportés d'origine ouest-africaine, mais les détails de leur retour ont été contradictoires. Selon le ministre des Affaires étrangères, Samuel Okudzeto Ablakwa, tous n'ont pas été renvoyés dans leur pays d'origine.
Oliver-Barker Vormawor a déposé une demande en justice pour contester la légalité de la détention des 11 déportés. Selon les documents judiciaires, ils ont été détenus dans un centre de détention aux États-Unis avant d'être expulsés dans un avion militaire.
Cette situation fait partie d'une approche stricte du gouvernement américain sur l'immigration. Depuis l'arrivée au pouvoir de Donald Trump, les déportations ont atteint des niveaux sans précédent.
Le ministre des Affaires étrangères a déclaré que la décision d'accepter les déportés reposait sur des principes humanitaires. Cependant, il a précisé que cela ne devait pas être interprété comme un soutien aux politiques d'immigration de l'administration Trump.
Cinq des détenus ont également intenté un procès contre le gouvernement américain, affirmant qu'ils étaient protégés par une décision judiciaire et ne devaient pas être déportés.
Ce procès soulève des questions cruciales sur les droits humains et les procédures de déportation au Ghana. Les développements futurs de cette affaire pourraient avoir un impact significatif sur les politiques d'immigration et les relations entre le Ghana et les États-Unis.