Le premier jour du nouveau contrat de Glovo a suscité de nombreuses réactions positives parmi les riders. Ahmed, qui attend son prochain commande sous le soleil de Madrid, exprime son bonheur. Pour lui, ce changement semble être une opinion générale parmi ses collègues.
À partir de maintenant, Glovo ne travaillera plus avec des autonomes, mais a mis en place un nouveau modèle de contrat. Ce modèle permet aux travailleurs de formaliser leur relation avec l'entreprise. Jusqu'à présent, 14 000 riders ont accepté ce contrat, qui garantit un salaire minimum selon la convention de messagerie.
Ce nouveau modèle a été le résultat de sept mois de négociations avec les syndicats. Il a été approuvé par 40 % des 34 000 travailleurs. Ce jour-là, plusieurs riders ont partagé leur satisfaction. Abdul, par exemple, se dit heureux, même s'il pourrait gagner un peu moins. Pour lui, l'important est d'avoir un salaire stable.
David, un autre rider, se réjouit également de ce changement. Il souligne la pénurie de commandes pour les autonomes ces derniers mois. Des sources syndicales attribuent ce problème à l'algorithme de l'entreprise, qui favorisait les salariés des flottes. "Nous étions souvent coincés à attendre des commandes", déplore-t-il.
Avec ce nouveau contrat, les riders bénéficient de jours de repos, de vacances payées et de droits en cas de maladie. Un rider a même noté que l'entreprise respecte désormais les horaires. Cependant, il y a encore des améliorations nécessaires.
Les riders réclament des Équipements de Protection Individuelle (EPI), comme des chalecos et des chubasqueros. De plus, ils demandent que l'entreprise fournisse un téléphone, car c'est un outil essentiel pour leur travail.
Bien que le nouveau modèle ait été bien accueilli, des défis subsistent. La capacité de Glovo à maintenir son activité sera mise à l'épreuve. Même si 14 000 riders ont accepté le contrat, ce nombre pourrait changer en fonction des contrats terminés ou des complications administratives.
Il est probable que Glovo adopte un modèle similaire à celui de ses concurrents, en s'appuyant fortement sur les flottes. Les prochains mois seront cruciaux pour voir comment cette transition se déroulera.
Le nouveau contrat de Glovo représente un tournant pour les riders en Espagne. Bien qu'ils aient exprimé leur satisfaction, il reste encore des défis à relever. Les attentes des travailleurs doivent être prises en compte pour assurer un avenir stable et équitable.