« J’ai été Gommé » : Dans les Yvelines, un élu d’opposition disparaît des photos officielles
Un Incident Étrange à Carrières-sous-Poissy
Dans une situation pour le moins surprenante, Anthony Effroy, un conseiller municipal d'opposition, a découvert qu'il avait été retouché sur une photo officielle d'une cérémonie de vœux à Carrières-sous-Poissy. Cette image, publiée sur la page Facebook de la municipalité, a suscité de nombreuses interrogations.
Présent lors de l'événement, Effroy a constaté son absence sur la photo. En zoomant, il a remarqué un flou suspect, preuve d'une manipulation numérique. Dans un communiqué, il a exprimé son amusement initial, suivi d'une indignation face à l'utilisation de fonds publics pour cette modification.
Les Réactions de la Mairie
La mairie, contactée pour commenter cet incident, a exprimé sa surprise face à l'accusation d'Effroy. Selon les autorités, il s'agit d'une initiative malheureuse d'un agent public, qui a reçu un rappel à l'ordre concernant ses obligations professionnelles.
La municipalité a précisé qu'elle ne tolérerait pas de tels actes, même si Effroy est connu pour ses critiques envers les agents publics. Un signalement a même été fait au procureur de la République concernant son comportement.
Un Passé Commun
Il est intéressant de noter qu'il y a quelques années, Anthony Effroy et le maire Eddie Aït, alors dans l'opposition, avaient collaboré pour dénoncer la gestion municipale de l'époque. Ils avaient même posé ensemble pour des photos dans la presse, illustrant une relation politique différente à l'époque.
Cette situation soulève des questions sur l'évolution des relations au sein du conseil municipal et sur la transparence des actions entreprises par les élus. Les tensions semblent croissantes dans ce contexte politique.
Conclusion
En somme, l'incident d'Anthony Effroy met en lumière des pratiques contestables au sein de la municipalité de Carrières-sous-Poissy. La retouche de photos officielles soulève des interrogations sur l'intégrité et la responsabilité des agents publics. Il reste à voir comment cette affaire évoluera et quelles mesures seront prises pour éviter de tels incidents à l'avenir.
