Les derniers jours ont été marqués par une tension intense au sein du gouvernement et du PSOE. Les membres du gouvernement admettent avoir traversé une période difficile, pleine de doutes et d'incertitudes. Le cas Cerdán a particulièrement mis sous pression les socialistes, transformant le mois de juin en un véritable cauchemar.
Depuis l'incident du 28 avril, les membres du gouvernement ressentent une pression constante. Le PP a clairement affiché son intention de renverser le gouvernement avant l'été, ce qui a généré un sentiment d'urgence au sein de l'exécutif. Malgré tout, ils se disent soulagés d'avoir atteint la pause estivale sans avoir subi de pertes majeures.
Le gouvernement se prépare maintenant à un renouvellement de son agenda social. Cela inclut des mesures pour relancer l'initiative gouvernementale et se repositionner à l'approche des élections. Les socialistes reconnaissent que la situation est délicate, surtout avec les répercussions des affaires de corruption qui ont affecté leur image.
Les affaires telles que celle de Santos ont eu un impact profond sur la perception du gouvernement. Les membres du gouvernement admettent que ces affaires ont mis à mal leur lutte contre la corruption. Cela a également touché personnellement Pedro Sánchez, qui a fait confiance à son ancien adjoint jusqu'à la dernière minute.
Un mois après ces événements, Sánchez se dit revigoré et prêt à affronter les défis à venir. Cependant, la pression des partenaires et les manœuvres du PP continuent de créer un climat d'instabilité qui complique la situation politique.
La nouvelle opportunité offerte par les partenaires, couplée à une économie en amélioration, donne au gouvernement une chance de se ressaisir. Il est crucial pour le gouvernement de maintenir un message positif tout en gérant les attentes de ses partenaires. Les ministres expriment leur préoccupation face à l'image actuelle du PSOE, surtout en ce qui concerne le vote féminin.
Les sondages montrent une tendance défavorable pour le PSOE, mais Sánchez reste confiant. Il affirme que les femmes voteront majoritairement pour le PSOE lors des prochaines élections. Cette conviction est essentielle pour maintenir l'optimisme au sein du gouvernement.
Un des défis majeurs reste l'approbation des budgets publics. Le gouvernement n'a pas réussi à adopter un budget cette législature, ce qui crée des tensions au sein de l'exécutif. Cependant, l'absence de budgets est également perçue comme une opportunité pour mettre en lumière les responsabilités de leurs partenaires.
La Moncloa s'engage à intensifier son agenda social à la rentrée. Ils estiment que cela pourrait les aider à rassembler leurs partenaires et à se démarquer du PP. Les demandes de Sumar pour un "changement social" sont entendues, mais le gouvernement ne souhaite pas faire de changements radicaux.
Alors que le gouvernement se prépare à la reprise après l'été, il est clair que la tension reste palpable. Les défis politiques, les affaires de corruption et la nécessité de maintenir l'harmonie au sein de la coalition sont des enjeux cruciaux. Le gouvernement doit naviguer habilement à travers ces turbulences pour rester pertinent et efficace.