La transition au sein de Cepyme est en cours avec l'arrivée d'Ángela de Miguel en tant que nouvelle présidente. Elle succède à Gerardo Cuerva après un processus électoral difficile qui a divisé l'organisation. Son objectif principal est de réunifier l'entité face à un gouvernement qu'elle perçoit comme interventionniste.
Ángela de Miguel aborde son mandat avec la volonté de renforcer la présence de Cepyme. Elle souhaite écouter les différentes organisations et construire un consensus sur les orientations futures. Cette approche collaborative est essentielle pour assurer la cohésion au sein de l'organisation.
Elle souligne l'importance d'une direction unifiée pour éviter que l'organisation ne soit fragmentée, ce qui pourrait favoriser l'intervention du gouvernement. La majorité des entreprises représentées par Cepyme sont petites, et leur voix doit être entendue.
Concernant ses interactions avec le gouvernement, de Miguel n'a pas encore eu de discussions officielles, mais elle a reçu des félicitations de la part de plusieurs ministres. Elle se concentre sur la nécessité de défendre les intérêts des petites et moyennes entreprises (PME) face à des propositions législatives qui pourraient leur être défavorables.
Elle exprime son espoir que les membres du gouvernement, y compris Yolanda Díaz, reconnaissent l'importance des PME et évitent de les traiter de manière discriminatoire sur le plan législatif.
De Miguel aborde la question de la réduction de la journée de travail, qu'elle considère comme inacceptable pour les petites entreprises. Elle est convaincue que cette proposition ne sera pas approuvée au Parlement, car cela pourrait entraîner des conséquences désastreuses pour l'économie.
Elle insiste sur le fait que des pays comme l'Allemagne et le Danemark ont des modèles de travail plus flexibles, et que l'Espagne doit s'adapter pour rester compétitive sur le marché mondial.
En ce qui concerne la fusion de BBVA et Sabadell, de Miguel défend un modèle qui garantit l'accès à la financement pour les PME. Elle souligne que ces entreprises rencontrent des difficultés bien plus grandes que les grandes entreprises pour obtenir des financements.
Elle appelle à la sécurité juridique pour les opérations de ce type, afin d'attirer les investisseurs internationaux et d'éviter des complications futures.
Ángela de Miguel se positionne comme une présidente déterminée à défendre les intérêts des PME. Son approche axée sur le dialogue et la collaboration est essentielle pour naviguer dans un environnement économique complexe. Elle est consciente des défis à relever et s'engage à faire entendre la voix des petites entreprises dans le paysage politique espagnol.