Le président du Principauté des Asturies, Adrián Barbón, a accusé la droite de "ne pas avoir de limites éthiques" en cherchant à éroder un gouvernement de progrès. Ces déclarations ont été faites lors de son intervention au congrès du syndicat SOMA-FITAG-UGT, en lien avec la commission parlementaire qui va enquêter sur le gouvernement régional.
Ce drame a coûté la vie à cinq mineurs, tandis que quatre autres ont été gravement blessés. Barbón a exprimé son chagrin face à la décision de la droite de dépasser les frontières du respect et de la dignité. "C'est terrible", a-t-il affirmé, soulignant l'absence de limites éthiques de la part de l'opposition.
Le leader régional doit maintenant faire face à la commission d'enquête mise en place par l'opposition. Cela fait suite à la démission de l'ancienne conseillère de la Transition Écologique, Belarmina Díaz, qui a été contrainte par ses partenaires gouvernementaux, IU, à demander des responsabilités politiques.
La proposition de la commission bénéficie également du soutien de l'ancienne députée de Podemos, Covadonga Tomé, ce qui a été déterminant pour son avancement. Le PSOE et IU ont décidé de ne pas entraver la tenue de cette commission, malgré leurs réserves initiales.
Dans un communiqué, ces deux formations ont exprimé leur opposition à la constitution de la commission pour éviter un usage partisan du drame. Cependant, ils ont reconnu qu'une majorité parlementaire soutenait sa création, et ont décidé de ne pas s'opposer formellement.
Barbón a dénoncé ce qu'il considère comme le véritable but de cette initiative : "Générer du bruit, de la confusion, et cacher les avancées de l'enquête". Il a insisté sur le fait que "la gauche doit se tenir aux côtés des travailleurs, de la vérité et de la justice".
Barbón a réaffirmé l'engagement de son gouvernement envers les comarques minières et a déclaré que leur comportement prouve qu'ils ont raison. "Nous ne dévierons pas de notre objectif : enquête, certitudes et responsabilités, peu importe qui en pâtit", a-t-il conclu.