Le Boletín Oficial del Estado (BOE) a annoncé ce mardi la nomination de Jorge Pérez Naharro en tant que "Directeur du Cabinet du Directeur du Cabinet" du président du Gouvernement. Cette décision a été soutenue par le ministre de la Présidence, Félix Bolaños, et approuvée lors du Conseil des Ministres du 29 juillet.
Ce poste, qui a déjà suscité des polémiques par le passé, existe depuis au moins 2005. Le BOE indique que le Gouvernement de Mariano Rajoy avait également nommé un directeur de Cabinet du directeur du Cabinet dans son cercle rapproché.
Cette fois-ci, La Moncloa a publié la nomination pendant le paron estival, alors que l'exécutif de Sánchez a atteint le nombre le plus élevé de conseillers et de hauts fonctionnaires nommés. Pérez Naharro succède à Ana Ruipérez, qui avait été nommée fin septembre dernier.
Récemment, sans avoir atteint un an dans ses fonctions, Pedro Sánchez a placé Ruipérez à la tête de la Secrétariat Général des Relations Institutionnelles et de la Citoyenneté. Ce changement a été opéré après des accusations de "comportements inappropriés" contre Francisco Salazar, qui a quitté son poste.
Pérez Naharro, le nouveau numéro deux de Diego Rubio, était auparavant conseiller à la Direction Adjointe du Cabinet de la Présidence depuis septembre 2024. Il a accédé à ce poste après avoir quitté son rôle de conseiller parlementaire aux Cortes Generales.
La nomination de Pérez Naharro s'inscrit dans une série de nominations et de conseils du Gouvernement de Pedro Sánchez, qui ont été remis en question par l'opposition. Ce climat de méfiance souligne les préoccupations concernant la transparence des décisions gouvernementales.
Les critiques portent souvent sur le nombre croissant de conseillers, ce qui soulève des questions sur l'efficacité et la responsabilité du Gouvernement. La situation actuelle pourrait avoir des répercussions sur la perception publique de l'exécutif.
En résumé, la nomination de Jorge Pérez Naharro comme directeur du Cabinet du directeur du Cabinet du président du Gouvernement représente un développement significatif. Ce mouvement, bien que soutenu par le ministre de la Présidence, est observé de près par l'opposition et le public. La gestion de ces nominations continuera probablement d'alimenter les débats politiques.