Le premier ministre et son équipe sont à la fois ravie et soulagée après la visite d'État. Bien que ces visites ne soient pas une nouveauté dans l'arsenal britannique de puissance douce, elles restent souvent utiles, surtout avec un allié imprévisible comme les États-Unis. Cela a conduit Sir Keir Starmer à transmettre l'invitation du roi à Donald Trump pour cette seconde visite.
Bien que l'invitation ait été bien accueillie, les hôtes britanniques devaient réussir à orchestrer cette rencontre. Le premier ministre devait naviguer à travers une conférence de presse potentiellement délicate avec son invité. Sir Keir a réussi à gérer la situation, ce qui a apporté un soulagement à son équipe.
Durant leurs apparitions publiques, ils ont réussi à dompter Trump à plusieurs reprises. Malgré des divergences sur de nombreux sujets, les désaccords de Trump ont été canalisés d'une manière qui ne s'est pas retournée contre Sir Keir.
Le Royaume-Uni devrait reconnaître un État palestinien dans les jours à venir, une fois que le président sera de retour de l'autre côté de l'Atlantique. Trump a reconnu qu'il était en désaccord avec le premier ministre sur ce sujet, mais il l'a exprimé de manière diplomatique à la fin d'une réponse longue.
Ses commentaires sur l'immigration illégale, bien que marquants, semblent avoir moins d'impact à ce stade de son mandat. La volonté du président de commenter la politique interne d'un allié semble plus prévisible, ce qui réduit son effet choc.
Avant la conférence de presse, beaucoup s'interrogeaient sur l'impact de la mention de Jeffrey Epstein. Face à cette question, Trump a rapidement étouffé le sujet, affirmant qu'il ne connaissait pas Lord Mandelson, malgré leur rencontre récente à la Maison Blanche.
Downing Street espère que la relation avec l'administration Trump se normalise, bien que la prudence soit de mise. Avec Trump, il est difficile de savoir à quoi s'attendre, ce qui nécessite une attention constante.
Cette visite d'État a offert au Royaume-Uni un temps précieux avec le président, permettant d'exposer sa position et d'essayer de persuader. Le premier ministre a réussi à clarifier la position britannique, mais la persuasion reste un défi considérable.
Les enjeux sont élevés, et bien que le premier ministre ait réussi à naviguer dans certaines eaux troubles, convaincre Trump sur des questions essentielles pourrait s'avérer plus compliqué qu'il n'y paraît.
En somme, la visite d'État a été une réussite pour le gouvernement britannique, offrant une plateforme pour établir des dialogues. Cependant, les défis demeurent, et la dynamique entre les deux dirigeants reste à surveiller de près. L'avenir de cette relation dépendra de la capacité à gérer les différences tout en cherchant des terrains d'entente.