Le coupure électrique survenue récemment a généré un sentiment de panique au sein du gouvernement de Pedro Sánchez, contrastant avec le calme des citoyens. Ces derniers, ayant traversé deux ans de pandémie, ont fait preuve d'une grande maturité face à cette crise. Cependant, l'absence de communication claire de la part du président a suscité des interrogations.
Pedro Sánchez a été invisible pendant dix heures, ajoutant à l'angoisse déjà palpable. Lorsqu'il a enfin pris la parole, ses déclarations étaient vagues et manquaient de substance. Il a convoqué un Conseil de Sécurité National, mais cela n'a pas apaisé les inquiétudes des Espagnols, qui attendaient des réponses concrètes.
Sánchez a tenté de présenter le blackout comme un problème global, se dégageant ainsi de toute responsabilité. Sa déclaration sur une "forte oscillation" dans le système électrique européen a laissé la population perplexe, provoquant des spéculations sur les causes réelles de l'incident.
Au fur et à mesure de ses interventions, Sánchez a montré des signes d'inquiétude et d'incertitude. Il a demandé aux citoyens de ne pas spéculer tout en alimentant lui-même ces spéculations. Sa mention de l'OTAN a ajouté une couche de confusion, suggérant des liens entre l'incident et des menaces extérieures sans fournir d'explications claires.
Il a également insisté sur la responsabilité individuelle des citoyens, rappelant ses discours pendant la crise du Covid. Cette approche a semblé plus préoccupante que la crise elle-même, soulignant un manque de priorité sur la communication de la situation réelle.
Dans son second discours, Sánchez a tenté d'afficher une transparence totale, mais a de nouveau omis des détails cruciaux. Il a mentionné que le supply avait été rétabli dans certaines régions, sans expliquer les raisons de la coupure initiale. Cette omission a renforcé l'idée que le gouvernement ne maîtrisait pas la situation.
Il a évoqué une perte soudaine de 15 gigawatts, mais n’a pas précisé si cela était dû à un problème technique ou à un sabotage. Cette ambiguïté a laissé les citoyens dans l'incertitude, alors que les réseaux sociaux s'emballaient avec des comparaisons à des pays en développement.
La gestion de cette crise par le gouvernement a été marquée par une absence de clarté et une opacité inquiétante. Les déclarations de Sánchez, loin de rassurer, ont suscité davantage de questions. Les citoyens, toujours dans l'ombre, attendent des réponses précises et une véritable responsabilité de la part de leurs dirigeants.