Le gouvernement a récemment connu un nouvel épisode de division interne, cette fois-ci concernant un sujet sensible : l'immigration. En effet, une crise a éclaté lorsque la procureur général a déposé un recours contre une décision du Tribunal Suprême. Ce recours concerne environ 1.200 mineurs maliens et sénégalais demandant l'asile en Espagne.
Actuellement, ces jeunes sont entassés dans des centres d'accueil aux îles Canaries. Cette situation a suscité des inquiétudes parmi les ministères concernés, car le gouvernement semble vouloir éviter d'accueillir ces mineurs. Cela est particulièrement problématique alors que le gouvernement prévoit de transférer 4.000 mineurs des Canaries vers d'autres communautés autonomes.
Le ministre de la Politique Territoriale, Ángel Víctor Torres, a déclaré qu'il respecterait la décision du Tribunal Suprême sans faire appel. Cependant, il a été alarmé d'apprendre que la Procureur avait déjà agi. Cette tension a conduit à une réunion urgente pour résoudre la situation rapidement.
En réponse à la pression, la Procureur a décidé de rectifier sa position. Cela montre que le gouvernement est sous une forte pression pour respecter ses engagements envers les mineurs qui fuient les conflits armés, principalement au Mali.
Le Tribunal Suprême a ordonné au gouvernement de garantir l'accès au Système National d'Accueil pour ces mineurs dans un délai de dix jours. Cette décision est cruciale car elle vise à mettre fin à la situation de surpopulation dans les centres d'accueil.
Les experts juridiques soulignent que le recours déposé par la Procureur n'a pas d'effet suspensif. Par conséquent, le gouvernement doit agir rapidement pour respecter le délai imparti, qui expire le 8 avril.
Le ministre Torres a rencontré le président des Canaries pour discuter de cette question. Il a souligné que le Tribunal Suprême n'a pas précisé que ces mineurs doivent rester aux Canaries, mais qu'ils doivent être intégrés dans le système national.
Le leader de la Coalition Canarienne insiste sur le fait que la situation de surpopulation doit être résolue. Le gouvernement s'engage à prendre en charge environ 1.200 mineurs, dont 550 ont déjà demandé l'asile.
Pour garantir les droits des mineurs, un protocole urgent de collaboration entre les administrations concernées est nécessaire. Le parti Sumar a demandé que ces jeunes soient accueillis le plus rapidement possible.
Il est essentiel que le gouvernement prenne ses responsabilités et s'assure que ces enfants reçoivent la protection dont ils ont besoin. La situation actuelle nécessite une action rapide et efficace pour éviter d'autres crises.
En résumé, le gouvernement espagnol fait face à un défi majeur concernant l'accueil des mineurs migrants. La pression publique et les exigences juridiques obligent le gouvernement à agir rapidement. Il est crucial que les autorités mettent en place des solutions durables pour garantir la sécurité et le bien-être de ces jeunes en quête d'asile.