Le gouvernement prévoit de soumettre à vote, le 27 mai, l'officialisation du catalan, du galicien et de l'euskera au sein de l'Union Européenne. Cette proposition figure dans le projet de l'agenda de la prochaine réunion des ministres des Affaires générales.
Ce sujet est inscrit comme un point à l'ordre du jour pour l'adoption. Cependant, il est possible que, comme en 2023 sous la présidence espagnole, le ministre José Manuel Albares décide de retirer cette proposition. Cela semble peu probable qu'elle soit acceptée.
Pour que cette mesure soit adoptée, il faudrait atteindre une unanimité que le gouvernement ne possède pas actuellement. Un échec lors de ce vote compliquerait les futures consultations sur ce sujet.
Si la mesure échoue, elle pourrait être considérée comme brûlée, rendant difficile son retour à l'ordre du jour. Cependant, le fait que le ministre des Affaires étrangères ait inclus ce point est un pas significatif vers l'officialisation.
En effet, cela fait presque deux ans que la question de l'officialité n'a pas été portée à adoption. Cela montre une volonté de répondre aux demandes croissantes de Carles Puigdemont, le leader de Junts.
Cette démarche fournit également à Puigdemont un argument supplémentaire pour son électorat. Il se positionne ainsi face aux attentes de ses partisans, même si les chances de succès semblent limitées.
Ce double discours pourrait ne pas avoir d'impact significatif à court terme. Pour l'instant, il reste à voir comment cette situation évoluera dans les semaines à venir.
En résumé, la soumission à vote de l'officialisation des langues régionales est un enjeu crucial pour le gouvernement. Malgré les incertitudes, cette initiative représente un progrès dans la discussion des droits linguistiques au sein de l'Union Européenne.