Il y a deux semaines, Isabel García Ayuso était au centre des discussions. Aujourd'hui, Emilia García-Page prend le relais. La présidente de la Junta de Extremadura, María Guardiola, s'engage à tisser des stratégies avec les communautés autonomes voisines. Ces alliances, bien que politiques, visent à répondre à des enjeux cruciaux.
Lors de cette réunion, le principal sujet de discussion a été la nécessité d'exiger du Gouvernement Central le respect des délais en matière d'infrastructures ferroviaires. Les dirigeants ont insisté sur l'importance de la connexion Madrid-Lisbonne pour 2030. Cette promesse, répétée à maintes reprises, doit enfin être honorée.
Le président de Castilla La Mancha a souligné que ce train est essentiel non seulement pour l'Espagne, mais aussi pour l'Europe. "Il ne s'agit pas d'un caprice, c'est une nécessité", a-t-il déclaré. Les deux régions, avec leur proximité géographique, doivent travailler ensemble pour faire face à des défis communs, comme les incendies de forêt.
María Guardiola a évoqué la nécessité de disposer de ressources synchronisées pour gérer les situations d'urgence. Les incendies forestiers touchent souvent les deux communautés, ce qui complique la prise de décision. "Nous devons améliorer les temps de réponse", a-t-elle ajouté, soulignant l'importance de protéger la ruralité espagnole.
Les dirigeants ont convenu que cette collaboration est un exemple de dialogue et de coopération entre institutions. Ils ont affirmé que leur objectif est de servir les citoyens des deux communautés, sans distinction politique.
Emiliano García Page a profité de l'occasion pour critiquer les accords économiques du Gouvernement de Pedro Sánchez concernant Catalogne. Il a souligné que la financement ne devrait pas être une question de solidarité, mais de justice entre les territoires. "La richesse est nationale et doit être assurée dans tout le pays", a-t-il précisé.
Il a également mis en avant que le système fiscal doit être équitable pour tous les citoyens. "Si la Constitution prône la solidarité, cela doit s'appliquer à toutes les communautés autonomes", a-t-il insisté, dénonçant les inégalités dans le traitement des territoires.
Concernant la continuité des centrales nucléaires, les opinions divergent. García Page n'a pas encore défini sa position, bien qu'il ait mentionné la fermeture de la centrale de Zorita. Il a justifié son hésitation par l'absence d'une stratégie énergétique à long terme.
Il a critiqué le manque de pactes d'État sur les questions énergétiques, y compris les énergies renouvelables. Ces enjeux doivent être abordés de manière proactive pour garantir l'avenir énergétique de l'Espagne.
En somme, la réunion entre María Guardiola et Emiliano García Page marque un tournant dans la collaboration entre ces deux communautés. Leur engagement à travailler ensemble sur des questions cruciales comme les infrastructures, la gestion des urgences et la politique énergétique est un signe positif. L'avenir de l'Espagne rurale et des relations interrégionales dépend de cette coopération.