La ministre chargée des Comptes publics, Amélie de Montchalin, a affirmé mardi que le gouvernement ne supprimerait pas l'avantage fiscal lié à la garde d'enfants. Cette annonce intervient dans le contexte des 40 milliards d'euros à trouver pour le budget 2026.
Amélie de Montchalin a déclaré : « Il y a deux sujets sur lesquels je crois que collectivement, nous voyons que ça marche et qu’il ne faut pas toucher : c’est tout ce qui touche à la garde d’enfants et c’est tout ce qui touche à l’accompagnement des personnes âgées ». Cette déclaration a été faite lors d'une interview sur RTL.
Actuellement, 26 métiers de services à la personne bénéficient d’un avantage fiscal sous forme d'un crédit d’impôt sur le revenu. Ce crédit est égal à 50 % des dépenses engagées par les ménages. Cela représente un soutien significatif pour les familles qui ont besoin de services d'aide.
La ministre a insisté sur l'importance de ces mesures, affirmant qu'« il n’y aura pas de changement » concernant ces avantages. Elle a également évoqué la nécessité d'un équilibre entre le travail au noir et l'utilisation appropriée de l'argent public.
Amélie de Montchalin a soulevé des questions sur le financement de ces mesures. Elle a interrogé : « Est-ce qu’au fond c’est le bon périmètre ? Est-ce que c’est un bon taux de remboursement ? » Ces questions montrent qu'un débat est en cours sur l'avenir de ces aides.
Elle a mentionné des domaines comme les cours ou le sport à domicile, sans se prononcer sur les dépenses de ménage. Cela souligne la complexité des décisions à prendre concernant le financement des services à la personne.
Malgré les interrogations, Amélie de Montchalin a réaffirmé son souhait de maintenir l'avantage fiscal pour la garde d’enfants et l’accompagnement des personnes âgées. Elle a déclaré : « Je ne souhaite pas qu’on y touche. » Toutefois, elle a reconnu que les parlementaires pourraient décider autrement.
Cette déclaration reflète les tensions entre la nécessité de maintenir des aides sociales et la pression budgétaire. Le débat sur le financement du modèle social français est donc lancé, avec de nombreuses questions sur la table.
En résumé, le gouvernement s'engage à préserver l'avantage fiscal pour la garde d'enfants et l'accompagnement des personnes âgées. Les discussions sur le financement et les ajustements nécessaires se poursuivent. L'avenir de ces mesures dépendra des décisions des parlementaires face aux défis budgétaires à venir.