Le gouvernement central et celui des Canaries travaillent sur un accord pour prendre en charge plus de mille mineurs non accompagnés. Cette situation a été mise en lumière par le Tribunal Suprême, qui exige des actions depuis trois mois. Bien que l'accord n'ait pas encore été signé, le gouvernement espère le finaliser cette semaine.
Il est crucial que cet accord soit soumis au Tribunal Suprême avant vendredi. En effet, le tribunal a fixé un délai de 11 jours, menaçant d'imposer des mesures coercitives si le gouvernement ne respecte pas ses obligations envers ces enfants et adolescents. Les deux gouvernements continuent de se rencontrer pour élaborer des solutions.
Les gouvernements prévoient de maintenir des réunions tout au long de la semaine pour travailler sur l'intégration rapide des mineurs dans le système d'accueil national. Ils cherchent à traiter chaque situation de manière individuelle, selon des sources du ministère de l'Inclusion, de la Sécurité Sociale et des Migrants.
Le gouvernement a exprimé sa volonté de respecter les décisions du tribunal. Pour cela, il a été proposé de créer un comité interadministratif pour suivre cette situation chaque semaine. De plus, des solutions seront envisagées "cas par cas" pour répondre aux besoins spécifiques des mineurs.
Le ministère dirigé par Elma Saiz a souligné que d'autres mesures sont en cours, notamment l'accélération des procédures de protection internationale. De plus, un décret-loi a été approuvé le 18 mars concernant la réinstallation des mineurs.
Cependant, un accord avec les communautés n'a pas encore été atteint en raison des dissensions sur les critères de répartition. Ces questions doivent être résolues pour avancer dans la prise en charge des mineurs.
Le ministre de la Politique Territoriale, Ángel Víctor Torres, a indiqué que des avancées ont été réalisées dans les négociations avec le gouvernement autonome. Il a précisé que l'accord n'est pas encore signé, mais que les deux administrations travaillent quotidiennement sur cette question.
Ce lundi, des documents ont été échangés avec le président canarien, Fernando Clavijo. Torres a exprimé son espoir que l'accord puisse être ratifié dans les prochains jours, soulignant l'importance de cette collaboration pour respecter l'ordre du tribunal.
La situation des mineurs non accompagnés aux Canaries nécessite une attention urgente. Les gouvernements central et régional doivent finaliser leur accord rapidement pour éviter des conséquences juridiques. L'engagement à respecter les décisions du tribunal et à assurer le bien-être des enfants est essentiel pour avancer dans cette affaire complexe.