Le Gouvernement Défend l'Intervention de la Chj dans la Dana en S'appuyant sur les Arrêts de la Juge de Catarroja

Introduction

Le gouvernement espagnol est convaincu que l'action de la Confédération Hydrographique du Júcar (CHJ) lors de la tempête a été appropriée et efficace. Cette position, déjà défendue par l'ancienne ministre de la Transition Écologique, a été réaffirmée par la vice-présidente actuelle, Sara Aagesen, lors d'une journée organisée par le Commissariat à la Reconstruction.

Réactions et témoignages

Malgré les critiques de la Généralité concernant un prétendu "blackout informationnel" sur le débit du ravin du Poyo, la ministre Aagesen s'appuie sur les décisions de la juge de Catarroja, qui estime que les preuves présentées sont "assez évidentes". De plus, plusieurs témoignages ont souligné l'absence de communication au Cecopi, y compris de la part de la déléguée du gouvernement.

La juge a également rejeté à plusieurs reprises la convocation de Miguel Polo, le président, en tant qu'enquêté, mais l'entendra comme témoin. Aagesen, lors de sa visite à Valence, rencontrera Polo après avoir présenté un plan d'investissements de 530 millions d'euros pour renforcer la résilience face aux inondations.

Plan d'investissement

Ce plan, récemment présenté aux associations de victimes lors d'une réunion, comprend plusieurs axes. Le premier est la révision des normes de gestion des risques d'inondation, avec un décret royal à approuver avant l'été. Une nouvelle cartographie des zones à risque sera également réalisée pour adapter les plans d'urbanisme, afin de limiter les usages dans les zones inondables.

Bien que la construction de barrages soit écartée, Aagesen a souligné l'importance de mettre en place des infrastructures hydrauliques et des solutions basées sur la nature. Un budget de 90 millions d'euros est prévu pour le détournement du ravin de la Saleta, dont les travaux commenceront en 2026.

Projets spécifiques

Le plan prévoit également cinq interventions dans le bas du Júcar, notamment dans les ravins de la Casella et Barxeta, avec un coût estimé à 42 millions d'euros. La majorité de l'investissement, soit 335 millions, sera destinée à de nouveaux projets adaptés suite à la tempête, principalement pour le ravin du Poyo et ses affluents.

Ces projets visent à protéger les zones industrielles et commerciales, ainsi que la commune de Chiva. De plus, une voie verte sera créée pour détourner les eaux du Poyo vers le nouveau lit du Turia, afin de réduire le risque pour les populations de L'Horta Sud.

Préoccupations des citoyens

La ville de Valence a exprimé des préoccupations concernant ce projet, craignant qu'il ne provoque un effondrement du nouveau lit et mette en danger la ville si des améliorations ne sont pas apportées au Plan Sud. Les dégâts causés par le Magro dans la Ribera Baixa sont également pris en compte, avec des travaux prévus pour aménager les cours d'eau et créer des zones de rétention.

Le projet comprend également un investissement de 60 millions d'euros pour adapter les bâtiments et les logements au risque d'inondation. Cela inclut des améliorations telles que l'élévation des accès et l'installation de portes étanches. Les associations de victimes ont exprimé leurs inquiétudes à ce sujet lors de la réunion.

Conclusion

En somme, le plan d'investissement et les mesures proposées visent à améliorer la résilience des territoires touchés par la tempête. Les préoccupations des citoyens et des victimes sont prises en compte pour garantir une protection efficace non seulement des logements, mais aussi des commerces et des infrastructures publiques.