Le projet de loi visant à réduire la journée de travail va subir un nouveau retard. Le Conseil des Ministres n'a pas examiné cette initiative lors de sa réunion mardi, se concentrant sur la crise liée à l'apagón énergétique. Ainsi, Yolanda Díaz se retrouve à la veille du Premier Mai sans voir sa loi phare approuvée.
Les efforts gouvernementaux sont actuellement orientés à 100% vers la gestion des conséquences de cette crise énergétique. Le ministère du Travail a confirmé que le projet sera examiné la semaine prochaine, déjà en mai. Le blackout qui a touché l'Espagne a perturbé l'agenda du gouvernement, qui priorise le retour à la normale.
Ce retard signifie que la loi sur les 37,5 heures de travail par semaine ne sera pas approuvée à temps pour le Día del Trabajador. Les syndicats CCOO et UGT avaient espéré une approbation définitive après un retard de presque trois mois, mais ils devront patienter quelques jours supplémentaires.
Les syndicats et Yolanda Díaz se concentrent déjà sur la tramitación parlementaria. Avec Junts menaçant d'introduire une enmienda à la totalité, les négociations avec les groupes parlementaires vont s'intensifier pour garantir un débat réussi au Congrès.
Demain, la vice-présidente présentera la Commission d'Évaluation de la Réforme du Travail. Ce groupe d'experts a pour mission d'examiner les mesures adoptées en 2021 pour réduire la temporaire du marché du travail. Cela se fera juste après la réunion extraordinaire du Conseil des Ministres au ministère du Travail.
La note du ministère indique que ce groupe doit respecter l'engagement de réduire la taux de temporalité selon le Real Decreto-ley 32/2021. Cependant, elle omet de préciser que le gouvernement s'est engagé à publier les résultats de cette évaluation avant janvier 2025.
Quatre mois après cet engagement, Díaz établit le groupe d'experts pour répondre aux demandes de l'Autorité Indépendante de Responsabilité Fiscale (AIReF). Ce groupe débutera les travaux nécessaires pour évaluer l'impact des mesures sur le marché du travail.
Ce processus de réforme est crucial pour garantir la stabilité de l'emploi et améliorer les conditions de travail. Les résultats de cette évaluation pourraient influencer les futures décisions du gouvernement et des syndicats.
En résumé, le projet de loi sur la réduction de la journée de travail est retardé, affectant les attentes des syndicats pour le Premier Mai. La gestion de la crise énergétique prend le pas sur d'autres priorités gouvernementales. Les prochaines semaines seront déterminantes pour la tramitación parlementaria et l'approbation de cette loi essentielle.