Au cœur de la Moncloa, le mardi à 11h30, l'attention était portée sur la comparution d'Eduardo Prieto, directeur des Services pour la Réseau Électrique. Bien que cela n'ait pas été annoncé officiellement, Pedro Sánchez devait s'exprimer après le Conseil des Ministres. Cependant, ils attendaient d'abord des explications publiques de l'opérateur.
Dans le complexe présidentiel, une certaine surprise et du mécontentement se sont fait sentir suite à des déclarations indiquant qu'un cyberattaque était écartée. En effet, le gouvernement a été informé qu'il n'y avait pas d'information concluante sur la cause du grand blackout. Malgré cela, ils possédaient également des éléments d'information sans pour autant écarter cette hypothèse.
Le gouvernement a reconnu qu'il y avait eu des moments de désaccord avec le Réseau Électrique. L'objectif de cette comparution était de transmettre un message de tranquillité au public. Pedro Sánchez a même exprimé son mécontentement, indiquant qu'il avait appris certaines informations par les médias.
Tout a débuté le mardi matin. Sánchez a adopté un ton ferme envers les entreprises électriques. C'était la troisième fois qu'il s'exprimait en 24 heures sans pouvoir expliquer ce qui s'était passé. L'Espagne avait subi un blackout et le gouvernement manquait de données. Les techniciens du Réseau Électrique ont informé qu'ils n'avaient pas d'informations sur les événements.
Le message de Sánchez était clair : il fallait enquêter et trouver la vérité. Il a souligné l'importance de différencier entre information et données. Bien que l'information ait circulé, l'accès aux données était limité.
Le gouvernement souhaite obtenir la boîte noire des entreprises électriques pour analyse, semblable à celle des avions après un accident. Ils exigent une transparence totale et veulent aller jusqu'au bout. Les responsables gouvernementaux insistent sur la nécessité d'avoir des données détaillées, même à un niveau de millisecondes.
Les entreprises ont déjà fourni des informations, que les techniciens de l'administration ont commencé à analyser. De plus, le gouvernement prévoit d'envoyer des équipes de l'Intérieur, de la Défense et de la Transformation Digitale dans les installations des différents opérateurs pour vérifier le bon fonctionnement.
Après 15h00, Sánchez a convoqué les entreprises électriques à la Moncloa. Lors de cette réunion, le climat était décrit comme constructif, malgré les visages sérieux des participants. Sánchez a demandé collaboration et transparence pour comprendre ce qui s'était passé.
Suite à cette rencontre, le gouvernement a adouci son ton envers les entreprises électriques. Bien qu'ils restent sous surveillance, la disposition des entreprises a contribué à réduire la tension. Le gouvernement a affirmé qu'il veillerait à l'intérêt général.
Ce sujet est délicat, car bien que le secteur ait montré sa disponibilité, ce sont des entreprises privées. Le gouvernement a reconnu qu'il n'avait pas accès aux données de manière formelle. Une commission d'enquête a été mise en place pour faire pression et obtenir des réponses. L'ombre du doute s'étend, et des responsabilités pourraient être exigées, même si cela ne s'applique pas encore à la présidente de Red Électrique.