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Juge et procureur maintiennent la pression sur le gouvernement : 70 % de participation lors de la deuxième journée de grève contre les réformes

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Situation actuelle de la grève des juges et procureurs

Les associations judiciaires et fiscales ayant appelé à la grève ont annoncé que, selon leurs estimations, 70% des juges et procureurs ont participé à cette seconde journée de protestation contre les réformes gouvernementales. Cette estimation repose sur des courriels confidentiels reçus de collègues qui ont décidé de soutenir la grève.

Les données actualisées à midi montrent une légère baisse par rapport à la première journée, où 75% des convocations avaient été suivies. Les organisations ont qualifié ce mouvement de « succès retentissant », tout en adressant un message au ministre Félix Bolaños, déplorant l'absence de mesures pour remédier à la situation.

Réaction du Ministère de la Justice

En réponse aux déclarations des associations, le Ministère de la Justice a affirmé que, selon ses propres données, personne n'avait participé à la grève. Le Conseil Général du Pouvoir Judiciaire et la Procureur Général n'avaient pas fourni les informations demandées, ce qui a conduit à une absence de suivi.

Les chiffres rapportés par les avocats de Madrid, le plus grand en Espagne, indiquent presque 50% de suspension des procédures. Cela est cohérent avec le large soutien observé par les associations, qui avaient imposé des services minimums.

Impact de la grève sur l'activité judiciaire

Un rapport a révélé une affectation significative de l'activité judiciaire durant la première journée de grève. Cela a entraîné une suspension notable de nombreux procès, avec une taux de suspension de 48,8% des audiences prévues. Cependant, 51,2% des procès se sont tenus sans incidents.

Ce niveau d'annulations a provoqué une paralysie significative dans les tribunaux de tous les ordres juridictionnels, y compris pénal, civil et social. Les organisations à l'origine de la grève incluent l'Association Professionnelle de la Magistrature et l'Association de Fiscales, tandis que d'autres groupes plus progressistes ne participent pas.

Mobilisation et prochaines étapes

Les trois jours de grève font suite à une concentration devant le Tribunal Suprême sous le slogan "Sans État de Droit, pas de démocratie". Avant cela, une première action de protestation avait eu lieu devant les tribunaux.

Les porte-paroles ont annoncé une réunion pour évaluer les résultats de la grève et déterminer les prochaines étapes. Les associations estiment que les réformes proposées par Bolaños entraînent une intromission politique dans l'action des juges et procureurs, mettant ainsi en péril l'État de Droit.

Conclusion

La grève des juges et procureurs met en lumière des tensions croissantes entre les réformes gouvernementales et l'indépendance judiciaire. Les organisations continuent de revendiquer des changements significatifs pour protéger l'intégrité du système judiciaire. L'impact de cette grève sur l'activité judiciaire et sur la confiance du public sera à surveiller dans les jours à venir.

Publié le : 2 juillet 2025
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