
Le responsable de la communication de La Moncloa a témoigné ce lundi devant le Tribunal Suprême. Il a affirmé que l'affaire concernant la partenaire d'Isabel Díaz Ayuso ne faisait pas partie de la politique de communication du gouvernement. Francesc Vallés, ancien secrétaire d'État à la communication, a précisé qu'il n'avait pas prêté attention à ce sujet en raison d'autres priorités.
Vallés a déclaré qu'il était occupé par des questions telles que l'élection anticipée en Catalogne et la votations de la loi d'amnistie. Il a souligné : "Personne ne m'a posé de questions à ce sujet ce jour-là." Cette déclaration a été faite lors d'une session de contrôle au Congrès, où le président du gouvernement a demandé la démission d'Ayuso à plusieurs reprises.
Le 13 mars, après la fuite d'informations concernant le partenaire d'Ayuso, le président a exigé sa démission. Vallés a noté que c'était la première fois qu'un président demandait la démission d'un président autonome. Il a également minimisé son rôle dans la circulation des messages liés à cette affaire.
Les déclarations de Vallés contrastent avec les informations fournies par l'unité de lutte contre la criminalité organisée (UCO), qui affirmait avoir trouvé des messages suggérant un rôle de coordination. Cela soulève des questions sur la communication interne au gouvernement.
Un message de Pilar Sánchez Acera, également affectée à La Moncloa, a averti que la situation allait s'aggraver. Vallés a expliqué que cette communication aurait pu se faire dans un couloir, où il aurait été informé que l'affaire allait prendre de l'ampleur. Cela montre l'importance des interactions au sein du gouvernement.
Le juge en charge de l'enquête a confirmé que la fuite de la confession de Gonzáles Amador avait atteint La Moncloa. De là, un email crucial a été transmis au PSOE madrilène, ce qui démontre l'ampleur de l'affaire et les implications politiques.
Malgré l'importance de ces révélations, l'enquête sur cette ligne de communication n'a pas progressé et n'est pas le sujet principal du procès. Vallés a été l'un des premiers à recevoir l'image de l'email avant sa publication, ce qui souligne les relations complexes entre les différents acteurs politiques.
En somme, ce témoignage met en lumière les enjeux de communication au sein du gouvernement et les implications potentielles sur la politique espagnole. Les événements récents soulignent l'importance de la transparence et de la responsabilité dans la gestion des affaires publiques.