Face à la mobilisation des taxis, le gouvernement annonce des opérations ciblées contre les chauffeurs VTC. Le ministre des Transports, Philippe Tabarot, a souligné l'importance de la situation après une réunion avec les représentants des taxis en grève. Des contrôles seront intensifiés pour lutter contre la maraude et le racolage illégaux.
Selon le ministre, le dialogue a été direct et les règles seront rappelées. Des amendes forfaitaires, plus dissuasives, seront mises en place dans les trois prochains mois. Ces mesures visent à empêcher les VTC de faire de la maraude autour des gares et des aéroports.
Le gouvernement prévoit de travailler sur une durée minimale de réservation pour les VTC. De plus, il souhaite clarifier la définition de la voie publique, réservée aux taxis. Une évaluation est en cours pour la mise en place d'un agrément pour les plateformes de VTC.
Ce nouvel agrément pourrait être retiré en cas de manquements fréquents. Les représentants des VTC seront convoqués pour discuter de ces propositions. Le gouvernement veut également réviser la voie d’accès par équivalence pour les chauffeurs.
Le président de l'Union nationale des taxis, Rachid Boudjema, a exprimé sa satisfaction concernant les engagements du ministre des Transports. Il a souligné que c'est la première fois qu'un ministre s'engage réellement à distinguer les activités de taxi et VTC. Ces engagements sont cruciaux pour résoudre des problèmes persistants depuis une décennie.
Les chauffeurs de taxi sont mobilisés contre une convention qui affecte leur rémunération. Ce nouveau système, qui entrera en vigueur le 1er octobre, vise à réduire les dépenses de transport sanitaire, qui ont fortement augmenté ces dernières années.
François Bayrou a confirmé que la réforme de la rémunération du transport de malades sera appliquée comme prévu. Il a exprimé son optimisme concernant les économies à réaliser avec les chauffeurs de taxi. L’objectif est de réaliser 300 millions d'euros d'économies en trois ans.
Le Premier ministre a également abordé la question de la concurrence des VTC, soulignant l'importance de l'égalité de traitement fiscal. Cela inclut la nécessité pour les plateformes de payer leurs impôts en France, un point jugé essentiel par le gouvernement.
La situation entre taxis et VTC reste tendue, avec des mobilisations persistantes de la part des chauffeurs de taxi. Le gouvernement s'engage à mettre en place des mesures pour réguler ce secteur. Les discussions à venir seront cruciales pour définir l'avenir des deux professions.