Le gouvernement de l'Ontario, dirigé par Doug Ford, a enfreint ses obligations légales en matière de conservation des dossiers. Cela a été révélé par le commissaire à l'information et à la protection de la vie privée lors de l'examen de la décision controversée d'ouvrir des parties des terres protégées du Greenbelt pour le logement.
Selon le rapport, des membres du personnel politique ont utilisé des mots codés pour entraver les demandes de documents. Cela a conduit à un suivi documentaire étonnamment limité pour une politique aussi importante, a déclaré la commissaire Patricia Kosseim.
Les termes tels que "projet spécial" ou "GB" ont été employés, rendant la recherche de documents liés au Greenbelt difficile. Cette situation a compromis la transparence et la confiance du public envers le gouvernement.
Le rapport indique que l'absence de documentation sur les décisions clés est préoccupante. Lorsque les décisions gouvernementales ne sont pas correctement documentées, la transparence en pâtit, ainsi que la confiance du public.
Les pratiques observées ne violent pas seulement les obligations légales, mais elles érodent également la confiance dans l'intégrité du processus décisionnel du gouvernement. Cela soulève des questions sur la responsabilité.
Marit Stiles, chef du NPD, a exprimé son indignation, déclarant que "cela suffit". Elle a rappelé que la dernière fois que des membres du personnel politique ont été pris à supprimer des dossiers, des conséquences ont suivi, y compris des peines de prison.
Elle a demandé des comptes au premier ministre sur la culture de non-responsabilité au sein de son gouvernement et a insisté sur le fait que le rapport démontre une violation de la loi dans la gestion du Greenbelt.
Le rapport du commissaire souligne des lacunes inquiétantes dans la gestion des dossiers par le gouvernement de Ford. En utilisant des mots codés et en négligeant la documentation, le gouvernement a non seulement enfreint la loi, mais a également sapé la confiance du public. Il est essentiel que des mesures soient prises pour restaurer la transparence et la responsabilité dans la prise de décision gouvernementale.