La porte-parole de l'exécutif, Sophie Primas, a affirmé qu'il n'y avait pas de deux poids deux mesures dans la réaction du gouvernement suite au meurtre survenu à La Grand-Combe, le 28 avril 2025. Elle a insisté sur le fait que la sécurité des Français doit être considérée de manière égale, peu importe leur religion ou leur absence de croyance.
Lors du compte rendu du Conseil des ministres, Sophie Primas a répondu aux critiques adressées au ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, après l'attentat sanglant dans une mosquée du Gard. Elle a déclaré que Retailleau était déterminé à combattre toutes les formes de ségrégation et de violence, y compris celle dirigée contre les musulmans.
Le ministre a été critiqué pour sa réaction tardive et son refus de qualifier le meurtre d'islamophobe. Sophie Primas a souligné que la gravité de l'événement ne devrait pas mener à des disputes sur le vocabulaire. Elle a affirmé que l'acte commis dans le Gard nécessitait toute la dignité et l'engagement de l'État.
Elle a également rejeté l'idée de faire polémique sur les mots, insistant sur le fait que l'événement mérite une mobilisation totale. Alors que le parquet d'Ales privilégie la piste de l'acte antimusulman, certains politiciens hésitent à utiliser ce terme, craignant qu'il ne freine la critique d'une religion.
Le suspect, Olivier H., s'est rendu à la police italienne dimanche soir. Il avait filmé sa victime agonisante tout en proférant des insultes à l'égard de sa religion. Cette vidéo a choqué l'opinion publique et a suscité une réaction immédiate des autorités.
Les enquêtes se poursuivent pour déterminer les circonstances exactes de ce meurtre. La classe politique est divisée sur la manière de qualifier cet acte, illustrant des tensions autour de la liberté d'expression et du respect des croyances.
La réaction du gouvernement face à ce meurtre tragique soulève des questions sur l'égalité de traitement et la lutte contre la violence. Sophie Primas a tenté de rassurer les Français sur l'engagement de l'État pour garantir la sécurité de tous, tout en dénonçant les polémiques inutiles. La situation reste délicate et appelle à une vigilance accrue de la part des autorités.