Depuis la fin de 2022, le gouvernement israélien fait face à une situation politique instable. En seulement trois jours, des tremblements de terre politiques se sont produits suite au départ de deux partis ultraorthodoxes. Ce changement intervient à un moment critique, alors que le pays doit gérer des enjeux stratégiques majeurs.
Parmi ces enjeux figurent la possible trêve avec Hamas pour le retour des otages, ainsi que les tensions croissantes avec l'Iran. De plus, la situation en Syrie pose un dilemme entre confrontation et accord avec le nouveau régime. Ces défis nécessitent une attention immédiate du gouvernement.
Le parti Judaïsme de la Torah a annoncé son retrait du gouvernement, suivi par le parti Shas. Ce dernier justifie sa décision par le non-respect d'une promesse de légiférer sur l'exemption militaire de ses étudiants. Ce retrait pourrait affaiblir la coalition au pouvoir.
Malgré le départ, Shas a déclaré qu'il ne soutiendrait pas la gauche dans ses efforts pour renverser le gouvernement de Benjamin Netanyahu. Ils continuent de soutenir une trêve à Gaza pour sauver les otages, montrant ainsi un engagement envers certains enjeux humanitaires.
Benjamin Netanyahu, connu pour son art de la survie politique, n'a pas pu empêcher le départ des deux partis ultraorthodoxes. Cela représente un défi pour lui, car il dirige une coalition qui a tenu pendant dix ans. Cependant, il bénéficie d'une marge de manœuvre d'au moins trois mois avant la reprise des sessions parlementaires.
Durant cette période, il devra trouver un consensus avec les jaredim pour garantir l'exemption militaire de leurs étudiants. Cette tâche s'annonce difficile, surtout après une décision historique du Tribunal Suprême.
La majorité des Israéliens, y compris de nombreux électeurs de droite, s'opposent à l'idée que les jeunes jaredim échappent au service militaire. Cette opposition est particulièrement forte dans le contexte de la guerre actuelle, qui est la plus longue et la plus difficile de l'histoire d'Israël.
En effet, l'armée israélienne a exprimé le besoin de 10 000 soldats supplémentaires pour faire face à la situation. Cette demande souligne l'importance d'une mobilisation équitable parmi tous les secteurs de la société.
Le paysage politique israélien est en pleine mutation, avec des enjeux stratégiques qui exigent une attention immédiate. Le départ des partis ultraorthodoxes met en lumière les tensions internes et les défis auxquels fait face le gouvernement de Netanyahu. Alors que la situation évolue, il sera crucial de suivre les développements futurs et leurs implications pour la stabilité d'Israël.