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Le gouvernement ne rectifie pas sur le mensonge de la "bombe Lapa" et se réfugie dans des "interprétations" : "les messages sont d'une agressivité importante"

Publié le : 3 juin 2025

Introduction

Le gouvernement n’a pas rectifié ses déclarations suite à une prétendue menace d’un capitaine de la UCO. Ce dernier aurait évoqué, lors d’une conversation privée, l’idée de placer une bombe lapa à Pedro Sánchez. Toutefois, des informations récentes indiquent que cette interprétation pourrait être inexacte.

Les déclarations initiales

Au cours du week-end dernier, plusieurs médias ont rapporté ces propos, provoquant un vif débat. La porte-parole du gouvernement, Pilar Alegría, a affirmé que l’information initiale était fondée, mais a reconnu des interprétations différentes de la conversation. Malgré cela, le gouvernement maintient sa position sans rectification.

Il est important de noter que dès samedi matin, des doutes sur la véracité des déclarations sont apparus. La conversation en question, qui a été diffusée par El Plural, a été contredite par The Objective, qui a publié le dialogue complet, montrant que le capitaine parlait plutôt de sa propre vulnérabilité.

Les réactions médiatiques

Les journalistes ont interrogé le gouvernement sur cette affaire lors de la conférence de presse suivant le Conseil des ministres. Ils ont souligné que la literalité de la conversation changeait complètement le sens des propos. Malgré cela, le gouvernement reste sur sa position, affirmant qu'il existe plusieurs façons d'interpréter les messages.

Les médias qui ont initialement rapporté l’information ont, pour certains, rectifié leurs articles, tout en exprimant des regrets. Cela contraste avec la position du gouvernement, qui considère que les messages peuvent être perçus de manière diverse.

La position du gouvernement

Le gouvernement, en particulier, met l'accent sur les messages envoyés par le capitaine Juan Vicente Bonilla de la UCO. Ce dernier a qualifié le gouvernement de Pedro Sánchez de « menteur » et de « incompétent ». Il a même exprimé des souhaits de l’exiler, mais n’a pas mentionné de bombe lapa.

Cette situation soulève des questions sur la normalisation de la violence verbale à l'encontre du président. Les responsables à La Moncloa estiment que cela constitue un problème grave qui mérite d'être abordé.

Conclusion

En résumé, le gouvernement maintient sa position sans rectification malgré les contradictions apparentes. La conversation entre le capitaine de la UCO et son confiant reste au cœur des débats, tandis que le gouvernement tente de gérer la communication autour de cette affaire délicate. Les tensions autour de ce sujet soulignent l'importance de la responsabilité dans le discours public.

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