Alors que l’initiative est désormais soutenue par la France insoumise, l’exécutif tente d’anticiper face à un mouvement jugé pourtant imprévisible. Ce conseiller ministériel ne s’en cache pas. « La date du 10 septembre a été cochée dans notre agenda », reconnaît-il.
Sur Internet, les appels à « bloquer le pays » ce jour-là fleurissent, à la fois sur des comptes d’extrême droite et d’extrême gauche. « On ne sait pas qui est derrière ça, personne ne l’incarne et on peine à identifier les revendications », poursuit-il, mais on regarde cela de près.
Concrètement, les services du Premier ministre se chargent actuellement d’analyser les remontées des réseaux sociaux. Cette analyse vise à comprendre l’ampleur du mouvement et ses motivations.
La semaine prochaine, une réunion interne aura lieu au ministère de l’Intérieur pour faire le point sur l’enjeu sécuritaire. Cette réunion devrait rassembler des experts pour discuter des mesures à prendre.
En somme, l’exécutif se prépare à un éventuel mouvement de contestation. La situation reste volatile, et les autorités surveillent de près les développements. La sécurité du pays est une priorité, et des actions concrètes seront mises en place si nécessaire.