Le gouvernement espagnol va renforcer la prohibition de la gestation subrogée avant la fin du mois d'avril. Cette annonce a été faite par la ministre de l'Égalité, Ana Redondo, qui a précisé que son département travaille pour mener cette interdiction à ses dernières conséquences.
La ministre a souligné que "la gestation subrogée est radicalement prohibée en Espagne". Elle a fait ces déclarations avant de présider la Conférence Sectorielle de l'Égalité à Madrid, où elle a également mentionné la collaboration avec le ministère de la Justice pour apporter une réponse efficace à cette prohibition dans un délai très court.
Le ministère de l'Égalité collabore avec la Justice pour élaborer une réglementation qui empêchera l'inscription des enfants nés de mères porteuses à l'étranger. Ana Redondo a insisté sur le fait que cette question est "un problème qui n'est pas bien résolu", car l'inscription des enfants nés de ventres à louer à l'étranger est encore permise.
Redondo a également mentionné que la Justice travaille sur une normative pour interdire cette inscription, car c'est "la pièce qui manque". Cependant, elle a reconnu qu'il existe "certaines difficultés" à cet égard.
À l'approche de la Conférence Intersectorielle, la ministre a déclaré que la solution à ce problème sera mise en place avant la fin du mois. Elle est "convaincue" que cette solution pourrait même être anticipée par rapport à la Loi sur la Traite.
Cette anticipation souligne l'engagement du gouvernement à traiter ce sujet délicat et à renforcer les protections juridiques pour les enfants concernés.
En résumé, le gouvernement espagnol s'engage à renforcer la prohibition de la gestation subrogée. Les efforts en cours visent à résoudre les problèmes d'inscription des enfants nés par cette méthode. La ministre de l'Égalité, Ana Redondo, reste optimiste quant à la mise en œuvre rapide de ces mesures.