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Rocío Albert, Conseillère Madrilène de l'Économie : "Nous demandons au Gouvernement de freiner la loi de réduction de la durée de travail, elle nuit plus que les tarifs de Trump"

Publié le : 11 avril 2025

Introduction

La conseillère de l'Économie de la Communauté de Madrid, Rocío Albert, a quitté la réunion avec le ministre Carlos Cuerpo avec un sentiment mitigé. Si la forme était satisfaisante, le contenu laissé à désirer. Comment s'est déroulée cette rencontre?

Le contenu de la réunion

Le ministre Carlos Cuerpo, bien qu'éduqué et doté d'une bonne formation, a présenté un plan qui semble être un regroupement de mesures déjà existantes. En grande partie, il s'agit de prêts du ICO dont les conditions restent floues. Les 5.000 millions d'euros de fonds européens ne constituent pas de véritables aides, mais des prêts déjà prévus dans le Plan de Récupération.

Albert a souligné que ces mesures ne sont que de la fumée, car il n'y a pas de véritables aides. Les entreprises demanderont ces prêts selon les conditions, ce qui signifie que le fonds ne sera pas épuisé. Elle a insisté sur la nécessité de mesures beaucoup plus profondes pour soutenir l'économie.

Propositions des communautés dirigées par le PP

Les communautés gouvernées par le PP ont convenu que la compétitivité des entreprises est plus importante que jamais. Albert a mentionné qu'il est temps de mettre fin à la réduction de la journée de travail, qui nuit davantage à l'économie que les tarifs douaniers. Des rapports de BBVA Research montrent l'impact négatif de cette réduction sur les entreprises.

De plus, elle a demandé l'arrêt des fermetures de centrales nucléaires et des mesures fiscales pour alléger la pression sur les entreprises. Cela inclut la révision des impôts sur la production d'énergie électrique et la réduction de l'impact de l'inflation sur l'IRPF et les impôts des entreprises.

Réactions du ministre Cuerpo

Albert a exprimé son mécontentement quant à la manière dont Cuerpo a conduit la réunion. Il a parlé pendant environ 40 minutes, laissant peu de temps pour les autres. Lorsqu'elle a questionné le ministre sur l'accord avec Junts concernant le 25% du plan destiné à la Catalogne, sa réponse a été vague.

Le ministre n'a pas démenti ces affirmations, se contentant de dire que le répartition dépendrait de l'impact. Cela a suscité des inquiétudes quant à la transparence de la situation, notamment vis-à-vis des autorités supérieures.

Inquiétudes concernant le plan anti-tarifs

Albert a exprimé son inquiétude face à la possibilité d'un quota dans le plan anti-tarifs. Ni Madrid ni aucune autre communauté ne l'accepteraient. Elle a rappelé qu'une part significative des entreprises affectées se trouve à Madrid, et il est crucial de considérer les effets secondaires.

Elle a également noté que Cuerpo a mentionné la nécessité d'étudier l'impact en profondeur. Cependant, elle craint que cela ne soit qu'un prétexte pour justifier le quota de 25% lié aux exportations de Catalogne vers les États-Unis.

Conclusion

La réunion a révélé un manque de sens d'urgence dans la gestion des enjeux économiques. Albert a appelé à saisir les opportunités sans tomber dans des campagnes inefficaces. Il est essentiel d'ouvrir le marché tout en défendant l'égalité dans l'entrée des produits, notamment face aux importations de Chine. La situation nécessite une approche réfléchie et proactive.

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