À Chilly Mazarin, le 1er février 2024, les agriculteurs ont réussi à obtenir de nombreux engagements après une longue période de protestation. La porte-parole du gouvernement, Sophie Primas, a déclaré que l'État « a honoré l’ensemble de ses engagements » pris lors du dernier Salon de l’agriculture. Cette affirmation survient alors que la loi d’orientation agricole est sur le point d’être adoptée par le Parlement.
Malgré un contexte politique difficile, Sophie Primas a insisté sur le fait que l'État a répondu aux attentes des agriculteurs. Elle a mentionné des mesures significatives telles que « les 500 millions d’euros d’allégement de charges fiscales » et « le soutien à la trésorerie pour les agriculteurs en difficulté ». Ces initiatives visent à simplifier la vie des agriculteurs, un besoin exprimé par la profession.
Le projet de loi d’orientation agricole, déposé il y a près d’un an, est sur le point d’être adopté. Un compromis a été trouvé entre députés et sénateurs lors d’une commission mixte paritaire. Ce texte commun sera soumis à un ultime vote des députés, suivi de celui des sénateurs. Cette avancée est attendue avec impatience par le secteur agricole.
En 2024, l’ancien Premier ministre Gabriel Attal avait promis plus de 400 millions d’euros d’aides d’urgence. Cette décision a été prise après de nombreuses discussions avec les syndicats agricoles, affirmant que l’agriculture devait être placée « au-dessus de tout ». Ces engagements témoignent de l’importance accordée à ce secteur vital.
La loi d’orientation agricole aborde des sujets variés, allant de la transmission d’exploitations aux objectifs de l’enseignement agricole. De plus, le Parlement a allégé les contraintes environnementales pour les agriculteurs, suscitant des réactions mitigées. La gauche et les écologistes ont dénoncé ces décisions comme des « reculs environnementaux sans précédent ».
Emmanuel Macron, hué au Salon de l’agriculture, a finalement reconnu le caractère d’« intérêt général majeur » de l’agriculture. Cette déclaration a été perçue comme une réponse aux revendications du syndicat majoritaire FNSEA, illustrant les tensions entre les attentes des agriculteurs et les préoccupations environnementales.
Les engagements pris par l'État et l'avancement du projet de loi d’orientation agricole sont des étapes cruciales pour l'avenir du secteur. Les agriculteurs espèrent que ces mesures apporteront un soutien réel à leur profession. Cependant, les débats autour des contrôles environnementaux continueront d'alimenter les discussions politiques, rendant l'avenir de l'agriculture incertain.