Depuis longtemps, Podemos a décidé de se distancer de l'exécutif de Pedro Sánchez au Congrès. La récente affaire de corruption au sein du PSOE ne fait que renforcer cette décision. Bien que cela signifie ne pas garantir ses quatre votes, le soutien des autres partenaires de l'investiture reste stable.
Malgré les turbulences, les alliés au sein du gouvernement choisissent de maintenir leur soutien. Sumar, avec Yolanda Díaz à sa tête, demande un nouveau cadre de relations avec le PSOE. Elle souhaite un traitement « égal à égal » et a demandé une réunion urgente pour prioriser l'agenda social.
Pour les partenaires parlementaires, la menace de Vox les unit à Sánchez. Gabriel Rufián a souligné que si ERC retirait son soutien, cela serait dû à la crainte d'une alternative dominée par Feijóo, Aznar et Ayuso.
Les alliés du gouvernement exigent des explications et de la transparence concernant les accusations de corruption. Ils pressent pour plus de responsabilité, mais aucun d'eux ne demande la convocation d'élections. Cela montre qu'ils ne remettent pas en question la continuité de Sánchez à la tête du gouvernement.
Les regards se tournent également vers le PNV, dont le changement de position a permis le succès de la motion de censure contre Rajoy. Aitor Esteban a demandé des éclaircissements, tout en exprimant sa surprise face à la réaction du président concernant le rapport de la UCO.
Junts a également demandé une réunion urgente avec Sánchez pour évaluer la viabilité de la législature. Ils souhaitent prendre des décisions en conséquence de l'évolution de la situation. Malgré cela, ils excluent tout soutien à une motion de censure du PP, qu'ils considèrent comme une fantaisie.
La formation de Puigdemont est essentielle pour le PSOE, car elle contribue aux votes. Jordi Turull a affirmé que le soutien à la gouvernance dépend des avancées réalisées.
Podemos, de son côté, se considère comme un opposant au gouvernement. Ils soulignent l'importance d'assumer les responsabilités concernant les accusations de corruption. Cependant, ils ne demandent pas d'élections immédiates.
Ils cherchent à augmenter le prix de leurs votes, utilisant les accusations de corruption comme levier. La direction de Podemos a averti que « demander pardon ne cache pas la corruption ». Cela montre leur volonté de se faire entendre dans le débat politique actuel.
La situation politique en Espagne est complexe. Les alliances se forment et se déforment autour de la question de la corruption et des exigences des partenaires. Malgré les tensions, personne ne remet en question la position de Sánchez. Le jeu politique continue, mais les enjeux restent élevés.