Le producteur de graphite ukrainien espère qu'un accord avec les États-Unis redonnera vie à sa carrière. Ce développement s'inscrit dans le cadre des négociations de cessez-le-feu entre les deux nations. Les discussions se déroulent actuellement en Arabie Saoudite, où des responsables ukrainiens et américains se rencontrent pour envisager la fin de la guerre en Ukraine.
Les États-Unis et l'Ukraine ont négocié un accord pour exploiter conjointement les ressources naturelles de l'Ukraine. Cet accord pourrait permettre à l'Ukraine de bénéficier d'un soutien financier essentiel pour sa récupération économique. Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, est prêt à signer cet accord dès que possible.
La proposition inclut un cessez-le-feu aérien et naval initial, tout en essayant de relancer un accord sur les minéraux critiques. Zelensky espère qu'avec un soutien renouvelé des États-Unis, la pression sera également exercée sur la Russie pour qu'elle fasse des concessions.
Ihor Semko, responsable de la carrière de Zavallya, souligne que 70 % des minéraux critiques ukrainiens restent encore sous terre. Cette carrière, la plus grande d'Europe, a produit pendant 61 ans et dispose encore de sept millions de tonnes de minerai de graphite. Cela représente environ 12 ans de travail supplémentaire.
Cependant, les machines soviétiques restent inactives pendant 11 mois de l'année, car les investisseurs hésitent à s'engager en raison de la guerre. Zelensky a donc proposé les minéraux naturels de l'Ukraine comme partie intégrante d'un éventuel accord de cessez-le-feu avec les États-Unis.
Le projet d'accord semble inclure un fonds commun qui percevrait 50 % des bénéfices des minéraux critiques, ainsi que des revenus provenant du pétrole et du gaz. Les fonds seraient ensuite investis dans la reconstruction du pays. Ihor Semko affirme qu'un partenariat à 50-50 serait bénéfique, créant des emplois et des salaires pour les travailleurs.
Il insiste sur le fait que sans rentabilité pour l'Ukraine, il n'y aurait pas de discussions sur des accords. Cependant, le climat actuel rend ces discussions délicates, surtout après les tensions entre Zelensky et l'administration Trump.
Zelensky espérait obtenir des garanties de sécurité en échange de l'exploitation des ressources. Cependant, la Maison Blanche n'a pas offert de telles assurances et a réduit son soutien militaire, poussant l'Ukraine à faire des compromis. Cela soulève des questions sur la sécurité et la viabilité de l'accord proposé.
Trump a exprimé que la présence d'entreprises américaines pourrait dissuader la Russie d'envahir à nouveau l'Ukraine. Pourtant, les précédents historiques montrent que cela n'a pas toujours fonctionné. Actuellement, l'Ukraine doit naviguer prudemment pour sécuriser ses intérêts.
Les discussions sur l'accord entre l'Ukraine et les États-Unis représentent une opportunité cruciale pour le pays en quête de stabilité économique. Cependant, la réussite de cet accord dépendra de la capacité des deux parties à trouver un terrain d'entente sur des questions de sécurité et de coopération économique. L'avenir de l'Ukraine dans cette négociation est incertain, mais essentiel pour sa récupération.