Dans la Espagne que j'imagine, la Garde Civile est respectée, pas diffamée. C'est ce qu'a déclaré Alberto Núñez Feijóo en réponse à une information publiée par El Confidencial. Cette information évoque une "opération clandestine du PSOE" visant à diffamer la UCO.
Feijóo a souligné que lorsque le gouvernement protège un fiscal général qui a effacé des preuves, et que la Garde Civile est poursuivie, c'est un signe que quelque chose ne va pas dans notre pays. Selon lui, nous sommes en pleine décadence.
Les allégations de Feijóo incluent que María Leire Díez, une fontanera du PSOE, aurait rencontré un individu impliqué dans une affaire d'hydrocarbures. Cette rencontre aurait eu pour but d'obtenir des informations compromettantes sur un lieutenant-colonel de la Garde Civile qui enquête sur des proches de Pedro Sánchez.
Feijóo a qualifié ces actions de gravissimes, dénonçant que des personnes financées par l'argent public se livrent à de telles pratiques. Il a exprimé son inquiétude quant à l'état actuel de la démocratie espagnole.
Le PSOE a rapidement démenti ces accusations, affirmant que les activités qui lui sont imputées sont "fausses et intéressées". Ils se réservent le droit d'entamer des actions légales contre cette publication, qu'ils considèrent comme diffamatoire.
Les représentants du PSOE ont ajouté que personne mentionné dans cette enquête n'est employé par le parti. Ils dénoncent une campagne orchestrée par la droite et l'extrême droite visant à déstabiliser le gouvernement.
Les tensions politiques en Espagne sont palpables, avec des accusations de part et d'autre. Alberto Núñez Feijóo appelle à un changement urgent, tandis que le PSOE se défend contre ce qu'il considère comme une attaque. La situation actuelle soulève des questions sur l'état de la démocratie et la transparence au sein des institutions.