Jean-Luc Mélenchon, le leader de La France insoumise, a récemment exprimé son soutien à une grève générale prévue pour le 10 septembre. Lors d'une déclaration à Chateauneuf-sur-Isère, il a souligné l'importance de mobiliser les citoyens pour faire tomber le gouvernement de François Bayrou.
Le 10 septembre est considéré comme une étape cruciale dans la lutte politique. Mélenchon a déclaré : « Il faut que le 10 septembre soit un jour de blocage général. » Il a insisté sur le fait que cette date doit marquer le début d'un mouvement plus vaste pour renverser le gouvernement.
« Des milliers de gens s’y sont déjà ralliés », a-t-il ajouté, mettant en avant la création d’assemblées populaires. Selon lui, il est essentiel que ce mouvement ne soit pas approprié par des partis politiques, car cela pourrait en altérer l'impact.
Manuel Bompard, un proche de Mélenchon, a rejeté les accusations selon lesquelles les revendications du mouvement seraient liées à l' extrême droite. Il a affirmé que ces critiques ne devraient pas freiner la mobilisation. Au contraire, il a encouragé un soutien large pour le mouvement du 10 septembre.
En réponse, Mélenchon a également critiqué le Rassemblement National, soulignant son rôle en tant que soutien indirect à la politique de Bayrou et Macron. Il a déclaré : « L’extrême droite est l’assurance-vie du système », renforçant l’idée que le mouvement doit rester indépendant.
Marine Tondelier, cheffe des Écologistes, a également appelé à soutenir le blocage du 10 septembre. Elle a plaidé pour l'union des forces de gauche, en affirmant qu'il est temps de mettre de côté les attaques personnelles et de se concentrer sur l'essentiel.
Elle a insisté sur l'urgence d'agir ensemble, sans se perdre dans des querelles internes. Cette unité est perçue comme essentielle pour renforcer la mobilisation du 10 septembre.
Le Parti Socialiste, qui organise ses universités d’été à Blois, a également annoncé son soutien au mouvement du 10 septembre. Pierre Jouvet a précisé que le PS se mobiliserait pour renforcer les actions prévues.
De plus, plusieurs syndicats, dont la CGT et Force Ouvrière, se réuniront pour discuter des actions à mener. Ils rejoignent ainsi l'appel à tout bloquer le 10 septembre, soulignant l'importance d'une mobilisation collective.
Le mouvement du 10 septembre représente un moment décisif pour la gauche en France. Avec des leaders comme Mélenchon et Tondelier appelant à l'unité, les perspectives d'une mobilisation massive semblent prometteuses. Les enjeux politiques sont élevés, et la réussite de cette grève générale pourrait avoir un impact significatif sur l'avenir du gouvernement actuel.