
Une mobilisation sociale importante se prépare. La CGT, la FSU et Solidaires annoncent une grève interprofessionnelle pour contester le projet de loi de finances (PLF) 2026, jugé « socialement injuste ». Plusieurs secteurs sont concernés par cet appel à la grève.
Les organisations syndicales mettent en avant des revendications axées sur la justice sociale et fiscale. Elles demandent l’abandon des plans de suppressions de postes et plaident pour une revalorisation générale des salaires, afin de compenser la stagnation du point d’indice. Ces demandes reflètent les préoccupations des travailleurs face à la situation actuelle.
Sophie Binet, numéro 1 de la CGT, a déclaré : « Il faut absolument que les travailleuses et les travailleurs soient de la partie pour que le débat budgétaire soit sous la pression de la mobilisation. » Cette déclaration souligne l'importance de la participation des salariés.
Selon un communiqué de l’intersyndicale, l’appel à la grève vise l’ensemble des salariés des secteurs publics et privés, ainsi que les retraités, les demandeurs d’emploi et les jeunes. Actuellement, les préavis de grève déposés concernent principalement la fonction publique.
Des rassemblements sont prévus dans plusieurs villes, notamment à Bordeaux, Lens, La Rochelle, Dijon et Le Havre. Les horaires et lieux précis seront communiqués par les unions départementales dans les jours précédant la mobilisation.
Dans les villes concernées, les syndicats conseillent de se renseigner sur d’éventuelles perturbations du trafic. Un préavis de grève a été déposé à la RATP, couvrant la période de lundi 18 heures jusqu’à mercredi 7 heures. Plusieurs lignes de métro, de bus et de tramways pourraient fonctionner de manière réduite.
Du côté de la SNCF, des retards et suppressions de trains sont possibles. Les prévisions officielles pour la journée de mardi seront communiquées lundi à 17 heures. Cela pourrait affecter de nombreux voyageurs.
Comme lors de chaque journée de mobilisation, l’Éducation nationale sera fortement impactée. Des absences d’enseignants et des fermetures de classes sont à prévoir. Certaines écoles pourraient assurer un service minimum, tandis que d’autres resteront totalement fermées.
Les syndicats dénoncent plus de 4 000 suppressions de postes dans le secondaire, ainsi que des réductions d’effectifs dans le primaire. Les crèches municipales fonctionneront également au ralenti dans certaines communes.
Les services de certaines administrations et services publics seront touchés par cette mobilisation. Le préavis concerne la fonction publique d’État et territoriale, ce qui pourrait entraîner la fermeture de certains guichets et le report de rendez-vous.
Dans certains établissements de santé, comme des hôpitaux, un service minimum sera mis en place, avec une présence limitée d’agents non grévistes. Cela soulève des inquiétudes concernant la continuité des soins.
La journée de grève du 2 décembre 2025 s'annonce comme un moment crucial pour les travailleurs. Les syndicats se mobilisent pour faire entendre leurs voix face à des mesures jugées injustes. La participation massive des salariés sera déterminante pour influencer le débat budgétaire et défendre leurs droits.