La mobilisation interprofessionnelle du 18 septembre a rassemblé entre 500 000 et 1 million de personnes en France, selon diverses sources. Cette action a mis en lumière les revendications des travailleurs et a montré l'ampleur du mécontentement au sein de la population.
Une intersyndicale large dans la fonction publique a appelé les agents de l’État à participer à une nouvelle journée de grève et de mobilisation le 2 octobre. Dans un communiqué publié jeudi, elle dénonce l’absence de réponses concrètes du gouvernement à leurs revendications.
Les huit organisations représentatives dans la fonction publique, dont la CGT, FO, CFDT, et d'autres, ont salué la réussite de la mobilisation interprofessionnelle. Sur environ 5,8 millions d’agents publics en France, 12,7 % étaient en grève dans la fonction publique de l’État.
Les organisations syndicales regrettent une occasion manquée après la rencontre entre le nouveau Premier ministre, Sébastien Lecornu, et les représentants de l’intersyndicale. Aucune réponse concrète aux revendications n’a été fournie, ce qui a suscité de vives critiques.
Parmi les revendications figurent la revalorisation des rémunérations, l'amélioration des conditions d'emploi et l'égalité entre les femmes et les hommes. De plus, les syndicats demandent la création de postes pour répondre aux besoins du service public.
Le 2 octobre, les syndicats de la fonction publique appellent les personnels à se mobiliser encore plus fortement. Ils réaffirment la nécessité de construire un tout autre budget pour répondre aux besoins des agents publics.
Alors que le précédent gouvernement avait prévu de supprimer 3 000 emplois publics d'ici 2026, peu d'informations ont filtré concernant les mesures budgétaires envisagées par le nouveau gouvernement. Cela crée une atmosphère d'incertitude parmi les agents publics.
La mobilisation du 18 septembre et l'appel à la grève du 2 octobre illustrent le mécontentement croissant au sein de la fonction publique. Les syndicats continuent de revendiquer des changements significatifs, espérant que le gouvernement prenne en compte leurs préoccupations.