Le SNPNAC alerte sur des salaires trop faibles pour les pilotes d'hélicoptères du Samu. Actuellement, un pilote débutant ne perçoit que 2 300 euros net pour un équivalent de 35 heures. Les copilotes et membres d'équipage ne sont pas mieux lotis, touchant des salaires proches du SMIC.
Dans un communiqué publié le 29 avril, le syndicat a menacé d'une grève cet été si aucune mesure n'est prise concernant les rémunérations. Les pilotes et membres d'équipage pourraient ainsi cesser leurs activités en France.
Le SNPNAC souligne que les pilotes d'hélicoptères du Samu sont les moins bien rémunérés d'Europe, avec des salaires 35 % inférieurs à ceux de leurs homologues roumains. Alexandre Hinaux, pilote à Saint-Brieuc, a exprimé son inquiétude concernant cette disparité.
En fin de carrière, les pilotes peuvent espérer toucher 3 100 euros, mais cela reste insuffisant. Le Samu utilise des hélicoptères pour des transports d'urgence de patients vers les hôpitaux, une mission cruciale pour la santé publique.
Les missions de transport médical sont assurées par des compagnies d'hélicoptères privées, comme SAF, HBG et Babcock. Ces entreprises dépendent des budgets alloués par les hôpitaux, qui proviennent des agences régionales de santé.
Cependant, le SNPNAC dénonce des impayés colossaux. Certains établissements doivent encore plusieurs millions d'euros aux sous-traitants, mettant en péril la viabilité de ces services essentiels.
Face à cette situation difficile, le syndicat demande un investissement de 50 millions d'euros. Ce montant représente moins de 4 % du budget total des transports sanitaires en France. L'objectif est d'aligner les salaires sur la moyenne basse européenne et de garantir la continuité des services vitaux.
Le SNPNAC met en avant l'importance de ces professionnels, qui œuvrent pour assurer la sécurité des équipes médicales et garantir un accès rapide aux soins pour les malades.
La situation des pilotes et membres d'équipage d'hélicoptères du Samu est alarmante. Les salaires insuffisants et les impayés mettent en danger la qualité des services d'urgence. Un investissement urgent est nécessaire pour garantir la pérennité de ce service essentiel et assurer la sécurité des patients en France.