Ce mardi, plusieurs syndicats de la fonction publique et de l'éducation appellent à la grève. Cette seconde journée de mobilisation survient plus d’un mois après la première. L'intersyndicale, qui regroupe cinq des huit syndicats représentatifs, dont la CGT, a lancé cet appel.
Les syndicats dénoncent les mesures budgétaires du gouvernement pour 2025 et les économies annoncées par François Bayrou pour 2026. Ils craignent que ces décisions ne sacrifieront encore davantage les services publics et les emplois.
Les syndicats contestent également la suppression ou la fusion d’un tiers des agences et opérateurs de l’État d’ici la fin de l’année. La ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin, a promis un grand ménage dans ces agences pour économiser entre 2 et 3 milliards d’euros.
Des manifestations sont prévues sur l’ensemble du territoire, notamment dans les grandes villes. À Paris, le rassemblement commencera à 14 heures place du Bataillon du Pacifique, près du ministère de l’Économie.
Concernant l'éducation, les crèches, transports scolaires et services de restauration pourraient être affectés. Plusieurs syndicats enseignants, tels que Sud Éducation et SNES-FSU, appellent également à la grève pour défendre le service public.
Les établissements scolaires pourraient donc être impactés par ces appels à la grève. Il est important de rappeler qu'un agent gréviste n’est pas obligé d'informer son administration de son intention de faire grève.
La première mobilisation, qui a eu lieu le 3 avril, a rassemblé des proportions modestes à Paris et dans plusieurs villes, dont Lille et Lyon. L'appel à la grève avait été peu suivi, avec seulement 1,6 % de grévistes dans la fonction publique de l’État.
Les syndicats de la fonction publique et de l'éducation continuent de se mobiliser contre les réformes gouvernementales. Les conséquences de cette grève pourraient avoir un impact significatif sur les services publics et l'éducation. La situation reste à suivre de près.