Les ministres de l’Éducation nationale, Élisabeth Borne, et de l’Enseignement supérieur, Philippe Baptiste, ont récemment convoqué le président du groupe Galileo. Cette décision est liée à une enquête journalistique qui accuse le groupe de maximiser ses bénéfices en surpeuplent les classes. Cette situation soulève de sérieuses inquiétudes concernant la qualité de l’enseignement.
Marc-François Mignot Mahon, président de Galileo Global Éducation, a été invité à se présenter au ministère pour répondre aux allégations. Philippe Baptiste a souligné l'importance de garantir des conditions de réussite équitables pour les étudiants, tout en affirmant que la régulation de l’enseignement supérieur privé est une priorité.
Les accusations portées contre Galileo incluent la surcharge des classes et la réduction des coûts pédagogiques. Selon Philippe Baptiste, cela compromet la qualité de l’enseignement. Il a exprimé son désir de collaborer avec le Parlement pour apporter des modifications législatives nécessaires afin de renforcer les obligations des établissements privés.
Le ministre a insisté sur l'importance de la qualité des formations et de l’évaluation pédagogique dans le cadre de l’enseignement supérieur privé. Cela pourrait avoir des répercussions significatives sur le fonctionnement de ces établissements.
Le groupe Galileo se décrit comme le « leader mondial de l’enseignement supérieur indépendant ». Selon son rapport pour 2023-2024, il compte environ 300 000 étudiants dans 63 établissements, y compris des écoles de théâtre et de commerce. Près de la moitié de ces établissements sont situés en France.
Malgré sa position de leader, le groupe n’a pas répondu aux demandes de commentaires concernant les récentes allégations. Cela soulève des questions sur la transparence et la responsabilité des établissements d’enseignement supérieur privés.
Dans son livre « Le Cube », la journaliste Claire Marchal met en lumière plusieurs problèmes au sein du système d’enseignement supérieur privé. Elle évoque des témoignages d’étudiants qui dénoncent la surcharge des classes, des infrastructures vétustes et des prix élevés pour les formations.
Marchal décrit un système « à la dérive », largement soutenu par des aides d'État. Ces critiques soulignent la nécessité d'une réforme pour améliorer la qualité de l'enseignement et la transparence des établissements.
Les récentes allégations contre Galileo mettent en évidence des problèmes importants dans l’enseignement supérieur privé. Les ministres de l'Éducation et de l’Enseignement supérieur prennent des mesures pour garantir la qualité de l'enseignement. Il est crucial de suivre l'évolution de cette situation afin de protéger les étudiants et d'améliorer le système éducatif en France.