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Elle a perdu 5 enfants pendant la guerre à Gaza — Maintenant, elle élève 36 petits-enfants dans une tente

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Une vie marquée par la perte

Reda Aliwa, âgée de 60 ans, élève désormais ses 36 petits-enfants à Gaza après avoir perdu cinq de ses enfants lors de deux attaques en septembre. Les statistiques montrent qu'environ 40 000 enfants à Gaza ont perdu un ou plusieurs parents, entraînant ce qu'une organisation palestinienne a qualifié de « plus grande crise d'orphelinat de l'histoire moderne ».

Aliwa et son mari sont désormais les seuls à s'occuper de leurs petits-enfants alors qu'ils tentent de reconstruire leur vie au milieu d'un cessez-le-feu fragile. La situation est d'autant plus préoccupante pour cette famille qui fait face à des défis quotidiens.

Des repas dans la précarité

Dans sa tente, Reda prépare un repas pour ses petits-enfants. Ils se pressent autour d'elle, attendant chacun leur tour pour une cuillerée de riz. Les plus jeunes s'impatientent : « Moi, grand-mère, moi ! » Ce repas représente tout ce qu'ils auront pour la soirée, et certains enfants profitent de l'inattention d'Aliwa pour prendre plus de riz.

« Mes enfants prenaient soin de moi, » confie Aliwa. « Aujourd'hui, je m'occupe de leurs enfants... mais le fardeau est trop lourd à porter. » Les conditions de vie sont très précaires, et les distributions alimentaires sont rares.

Les défis de l'éducation

Avant la guerre, certains enfants excellaient à l'école, mais les bombardements ont détruit les établissements scolaires. L'éducation n'est plus une priorité, et les enfants n'ont pas pu reprendre un apprentissage formel. Sa petite-fille, Ibtissam, pleure en parlant de son père, Mohamed, décédé. « Avant, la vie était belle, » dit-elle, « et maintenant, elle a cessé d'être belle. »

Les ONG tentent d'apporter un soutien psychologique, mais il reste beaucoup à faire pour aider ces enfants traumatisés. Le rapport du Bureau central palestinien de statistiques souligne une absence presque totale de soutien social et psychologique.

Une vie dans la souffrance

Aliwa vit dans une tente abîmée, entourée de décombres. Les matelas sur lesquels ils dorment sont tachés de sang. Lorsque les enfants sont distraits, elle prend un moment pour pleurer la perte de ses enfants. Elle garde précieusement des photos de ses enfants disparus, mais cela lui rappelle constamment la douleur qu'elle endure.

« Si cela devient trop difficile, je vais à l'écart pour qu'ils ne voient pas à quel point je suis brisée, » avoue-t-elle. La famille vit près de la ligne jaune, où les explosions continuent de résonner, et elle craint pour l'avenir de ses petits-enfants.

Inquiétudes pour l'avenir

Le soir, après le dîner, les petits-enfants se rassemblent près du feu pour se réchauffer. Aliwa s'inquiète pour leur avenir. « Que feront-ils si quelque chose m'arrive ? Ils deviendront des enfants des rues, » s'inquiète-t-elle. Elle essaie de leur donner de l'espoir, leur disant que leurs parents sont au paradis.

La famille fait face à des défis quotidiens, et Aliwa est déterminée à faire de son mieux pour ses petits-enfants. Elle sait que la route est longue, mais elle continue de lutter pour leur offrir un semblant de normalité.

Conclusion

La situation de Reda Aliwa et de ses petits-enfants illustre la tragédie humaine qui se déroule à Gaza. Alors qu'ils luttent pour survivre dans des conditions difficiles, leur résilience et leur amour familial demeurent forts. L'espoir d'un avenir meilleur, malgré les défis, reste une lueur dans l'obscurité.

Publié le : 20 novembre 2025
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