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Au premier jour de la guerre commerciale de Trump, Danielle Smith a retenu sa colère

Publié le : 5 mars 2025

Introduction

Le jour où Donald Trump a déclenché une guerre commerciale, la première ministre de l'Alberta, Danielle Smith, a choisi de ne pas réagir avec force. Alors que d'autres dirigeants s'exprimaient avec colère, elle a émis une déclaration écrite, mais n'a pas fait d'apparition publique. Ce choix a suscité des interrogations sur sa position face aux tarifs américains.

Réactions des dirigeants canadiens

Le premier ministre Justin Trudeau a qualifié l'action de Trump de "très stupide". Le leader conservateur Pierre Poilievre a accusé Trump de trahir "le meilleur ami de l'Amérique". Pendant ce temps, le premier ministre de l'Ontario, Doug Ford, a annulé un contrat de service Internet de 100 millions de dollars avec Starlink et a menacé d'imposer une surtaxe sur les exportations d'électricité.

Dans le même temps, le premier ministre du Manitoba, Wab Kinew, a promis des reports d'impôts pour les entreprises touchées par la guerre commerciale. Les produits alcoolisés de Kentucky et Californie ont été retirés des étagères des magasins à travers le pays, sauf en Alberta, où la réaction a été plus mesurée.

La position de Danielle Smith

Le jour où les tarifs de 25 % sur les exportations canadiennes ont été appliqués, Danielle Smith a choisi de ne pas s'adresser directement aux Albertains. Elle a été interviewée par CNBC au même moment que Trudeau répondait aux questions des médias. Dans cette interview, elle a qualifié les tarifs de "décevants" et a critiqué l'action de Trump, la qualifiant de "foolish".

Bien qu'elle ait affirmé que l'Alberta soutenait la réponse fédérale, elle n'a pas abordé directement les préoccupations des Albertains. Son silence a été perçu comme un manque de solidarité face à une crise qui touchait de nombreux citoyens.

Les conséquences de la guerre commerciale

La guerre commerciale a des implications profondes pour l'économie canadienne. Smith a reconnu le risque de pertes d'emplois des deux côtés de la frontière, mais son message est resté flou. En ne s'engageant pas publiquement à réagir, elle a été critiquée pour son manque de leadership en période de crise.

Les autres provinces, comme le Québec, ont immédiatement pris des mesures pour répondre aux tarifs. En revanche, l'Alberta a semblé hésitante, ce qui a conduit à des critiques de la part de l'opposition, qui l'accusait de ne pas agir de manière adéquate.

Conclusion

Le premier jour des tarifs américains a révélé un contraste frappant dans les réactions des dirigeants canadiens. Tandis que certains se sont montrés combatifs, Danielle Smith a opté pour une approche plus réservée. Ce choix pourrait avoir des répercussions sur sa popularité et sur la perception de son leadership face à une crise économique majeure.

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